Mme Ighil Ahriz a précisé hier dans une déclaration à El Khabar qu'elle possédait les preuves suffisantes concernant sa participation à la guerre de libération. Et qu'elle organiserait cette semaine une conférence de presse pour « répondre aux accusations de Saadi qui portaient atteinte à son intégrité ». Elle a ajouté que même « la France elle-même a reconnu que j'étais une moudjahida, mais mon frère m'a refusé cette reconnaissance, pourquoi cet ingratitude », soulignant également avoir reçu le soutien d'un grand nombre de moudjahidine et moudjahidate pour répondre aux accusations de Yacef Saadi qu'elle a qualifié de mensongères et d'inacceptable. Parmi ces moudjahidine, Fatima Ouzegane, Djilali Gueroudj et Lakhdar Bouregraa. Ce dernier a déclaré à El Khabar être prêt à défendre Ighil Ahriz, affirmant « qu'elle est une vraie moudjahida, elle a été torturée, et son affaire est connue, c'est indiscutable ». Le moudjahid Yacef Saadi avait accusé louisa Ighil Ahriz d'été une fausse moudjahida en marge de la présentation du film documentaire intitulé Fidayate de Lamia Gacemi, ne reconnaissant que sa sœur Malika comme ayant été une moudjahida. La réaction d'Ighil Ahriz ne s'est pas fait attendre puisqu'elle a décidé d'attaquer en justice le responsable de la Zone autonome d'Alger durant la guerre de libération. Elle a déclaré avoir été arrêtée par les parachutistes du général Massu en septembre 1957, et avoir été torturé en prison. Elle avait auparavant attaqué en justice le général Maurice Schmitt qui avait qualifiait son témoignage au journal le monde en 2002, au sujet des tortures qu'elle avait subi, de « tissu d'affabulations et de contrevérités ». La justice française avait néanmoins condamné le général Schmitt.