Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Leksaci, a déclaré, hier, que le rôle de la banque s'est limité pendant les toutes dernières années à la diversification des mécanismes visant l'absorption de la liquidité monétaire, afin d'éviter son impact sur la hausse du taux d'inflation qui ne devrait pas dépasser 4%. Selon une source bancaire, la masse monétaire placée au niveau des différentes banques et qui s'élève à 1500 milliards de dinars, sera investie dans des projets, ajoutant que 3500 milliards ont été consacrés pour les crédits d'investissement. De son côté, l'expert financier, Salhi Ghouni, a souligné que la banque d'Algérie devrait gérer la masse monétaire de 2000 milliards de dinars, en les investissant dans la relance des PME, et ce en application des recommandations de la dernière réunion de la tripartite. Pa railleurs, le gouverneur de la banque d'Algérie estime que l'absorption de la liquidité monétaire est l'un des moyens les plus efficaces adoptés par la banque centrale, relevant que la politique monétaire consistant à maitriser les épargnes non exploitées contribue à la baisse de l'inflation, et par la suite l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens. Selon le même interlocuteur, le taux d'inflation enregistré reste faible par rapport aux prévisions. « Le taux d'inflation est en régression permanente, il est passé de 5.5% en 2009 à 3.9 en 2010 », a-t-il conclu.