De nombreux usagers devant se rendre d'Oran à Aïn El Turck sont en colère. Il est 17 heures au niveau de la station des taxis assurant la desserte Oran-Aïn El Turck. Le prix de la place est de 50 DA et quelques chauffeurs de taxis évitent la station jouxtant le théâtre (TRO) et se mettent aux aguets dans les parages en proposant leurs services à 75 DA. « Dès la mi-journée s'instaure cette pratique », témoignent des usagers. Les taxis se font rares et le nombre des usagers ne cesse de croître, s'offrant en pâture à ces profiteurs. Ce qui aggrave encore la « crise », c'est le fait que d'autres chauffeurs de taxis, rejoignant la station, refusent carrément les clients pour Aïn El Turck et préfèrent ceux des Andalouses et de Bou-Sfer alors qu'ils ne sont pas censés assurer ces dessertes. « Pour se rendre vers ces destinations, expliquent les habitants de la corniche, il faut se rendre d'abord à Aïn El Turck à 50 DA la place et de là prendre les taxis assurant ces dessertes au même prix, ce qui revient à 100 DA ». Ces chauffeurs de taxis proposent aux usagers coincés la place à 150 DA.On a l'impression que cette crise de transport a été instaurée sciemment pour profiter au maximum de la période estivale qui voit les usagers de la corniche oranaise se multiplier par milliers.