A la tombée du jour, les bus et minisbus desservant les différentes localités de la capitale, se font rares. Les retardataires pressés de regagner leur bercail, se retrouvent dans une situation délicate, les incitant à solliciter un taxi et à débourser encore plus. D'aucuns affirment qu'un no man's land est déclaré à plusieurs endroits d'Alger. « Une fois la nuit tombée, les moyens de transport disparaissent comme par enchantement. On dirait que les transporteurs sont astreints à une activité diurne et ne sont plus de service après le crépuscule », a remarqué un usager dépité. L'avertissement est adressé, toutefois, aux non motorisés tentés par une visite nocturne pour fuir le brasier du foyer. « Ils feront mieux de rester chez eux et de ne plus être à la recherche d'une fraîcheur quelconque. Mieux vaut supporter la chaleur caniculaire que de passer une nuit blanche tout près du lieu de détente », a-t-il encore lancé avec ironie.