Skikda. De notre bureau Les agents de sûreté du complexe gazier de Skikda, le GL1K, continuent d'observer la grève de la faim qu'ils ont entamée jeudi dernier. Hier, onze éléments ont été appelés à se présenter en référé. Selon leur porte-parole, ils sont poursuivis par le complexe GL1K pour divers motifs allant de l'attroupement à la perturbation des conditions de travail. A leur tour, les grévistes ont désigné hier un avocat pour défendre leur cause devant le justice. Par ailleurs, quatre grévistes ont été transférés en urgence au centre hospitalier de Skikda, suite à l'aggravation de leur état de santé au moment même où l'infirmerie du complexe, qui ne désemplit pas, continuait encore à venir en aide aux grévistes. Les tentatives engagées en vue de désamorcer la crise n'ont toujours pas abouti. Des représentants de Sonatrach avaient proposé dimanche dernier aux grévistes de cesser leur mouvement en leur proposant un nouveau contrat de travail avec une autre société privée de gardiennage. Le PDG de cette même nouvelle entreprise s'était même entretenu en fin de journée d'hier avec les grévistes. Ce qu'ils ont refusé en maintenant leur principale doléance, à savoir réintégrer l'entreprise-mère, Sonatrach. Des bruits circulaient cependant hier en fin de journée laissant supposer qu'un responsable de haut rang de Sonatrach serait vraisemblablement attendu aujourd'hui même à Skikda.