Le père Zaoui Kouider, qui a perdu sa femme et ses 4 jeunes filles, toutes terrassées par la tuberculose, crie, à qui veut l'entendre, qu'il ne peut plus continuer à vivre dans son taudis de 4 m2 avec son unique fille rescapée et traumatisée à vie, un taudis insalubre qui lui sert de logement de fortune et où il étouffe sous l'effet des odeurs nauséabondes de l'oued et des égouts alentours. Toute la population de Saida a compati à la douleur du malheureux père qui, pourtant, a bel et bien formulé une demande de logement depuis 2003 mais il a été purement et simplement ignoré par la wilaya, l'APC et la daïra. Malgré l'indifférence des autorités concernées, la famille Zaoui ne cesse de réclamer son relogement auprès des pouvoirs publics.