L'université Mentouri de Constantine prévoit, cette année, l'inscription de quelque 16 000 nouveaux étudiants, soit un nombre sensiblement égal aux étudiants sortants. Une situation qui laisse une certaine marge de manœuvre aux responsables pédagogiques des différentes facultés, dès lors qu'il est attendu de satisfaire toute la demande en matière de places pédagogiques sans grandes contraintes, d'autant que la réception de nouvelles places pédagogiques, notamment à la nouvelle ville Ali Mendjeli, a desserré l'étau sur ce plan. Selon le recteur, A. Djekoune, l'université de Constantine n'a pas de problème d'encadrement ni de places pédagogiques, la difficulté réside dans l'augmentation du flux des bacheliers des autres wilayas vers l'université de Constantine, notamment ceux de Mila et d'Oum El Bouaghi. « Notre stratégie consiste donc à veiller à la formation au niveau des wilayas d'origine. Pour ce faire, on envoie chaque année des enseignants de l'université de Constantine vers les autres universités de l'Est où ils assurent également des cours en graduation et en post-graduation », précise-t-il. C'est dans ce contexte, s'annonçant favorable, que la phase des inscriptions définitives a été lancée le 30 juillet pour une durée de 10 jours, dès lors que le recours à Internet pour les pré-inscriptions de manière plus importante que par le passé a permis de faire le tri dans les choix des filières, faits par les étudiants de façon systématique. L'inspection par ce canal n'est entérinée par le logiciel que si la moyenne de l'étudiant s'inscrivant est conforme à celle arrêtée par les conditions d'accès à la formation choisie. D'où un gain de temps et d'éventuelles réclamations ultérieures par rapport à une inscription traditionnelle par fiche de voeux. De multiples recours sont attendus d'autre part, certains pour solliciter un changement de filières d'études, et d'autres, moins nombreux, un transfert pour s'inscrire dans une autre université, précise-t-on auprès des services du vice- rectorat chargé de la pédagogie.