Depuis sa création il y a une année, suite à une réorganisation interne des structures du Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS), le commissariat régional pour le centre-ouest, implanté à Djelfa, est en train d'accomplir un pas notable dans le développement des régions présahariennes. Cela a été rendu facile grâce à une épaisse enveloppe de 30 milliards de centimes, attribuée pour chacune des 7 wilayas relevant du centre-ouest au titre du budget d'équipement, du fonds de lutte contre la désertification et du développement de l'élevage. Loin de l'enveloppe précédemment allouée qui ne dépassait pas 20 milliards, quand bien même pourrait-elle représenter près de la moitié du budget d'équipement du HCDS, celle-ci reste, malgré tout, insuffisante eu égard à l'ampleur du programme présidentiel qui exige d'injecter quelquefois 100 milliards de centimes par an pour certaines wilayas.Les projets de petits et moyens ouvrages pour un montant de 45,5 milliards de centimes sont depuis le mois de juillet au stade de la maturation au niveau des bureaux d'études. Quant à ceux visant les grands travaux, tels que la construction de barrages agricoles et autres retenues collinaires, ils feront bientôt l'objet de larges consultations. Enfin, pour ce qui est du reste, jugé de moindre importance en termes de délai et de crédits de l'ordre de 30% par rapport à l'enveloppe globale, comme les forages de puits traditionnels et les rigoles…, ils sont déjà programmés pour au moins 4 wilayas (Djelfa, Laghouat, Ghardaïa et Tiaret) à hauteur d'un montant de près de 23 milliards de centimes, correspondant à 108 000 m linéaires à réaliser, en plus de l'énergie solaire à introduire dans une grande partie du monde rural steppique. S'agissant de la lutte contre la désertification, il est prévu de lever mais, rationnellement, l'interdiction de pâturer, afin de pouvoir renouveler régulièrement le couvert végétal.