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Des partis et organisations affichent leur soutien à la décision de déclarer persona non grata 12 agents de l'ambassade et des consulats de France en Algérie
Des partis politiques et des organisations nationales ont affiché, mardi, leur soutien absolu à la décision de déclarer persona non grata 12 agents exerçant auprès de l'ambassade et des consulats de France en Algérie, relevant de la tutelle du ministère de l'intérieur de ce pays, avec obligation de quitter le territoire national. Dans ce cadre, le parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué, dans un communiqué, que cette décision souveraine constituait "une riposte à l'arrestation spectaculaire et ostentatoire, sur la voie publique, par les services sous tutelle du ministère de l'intérieur français d'un agent consulaire d'un Etat souverain". "Cet acte indigne du ministre de l'Intérieur français, qui ne cesse de porter atteinte à la souveraineté de l'Algérie, vise à envenimer les relations entre l'Algérie et la France, en particulier au moment où les présidents des deux pays œuvrent à reconstruire des relations fragilisées par les agissements irresponsables de cet individu haineux", a dénoncé la formation politique. L'arrestation de l'agent consulaire algérien, ajoute le parti, "constitue non seulement une violation de l'immunité diplomatique en vigueur, mais aussi une provocation révélant clairement l'absence de toute volonté de réunir les conditions nécessaires à un règlement de la crise et à un retour à la normale des relations". La même formation politique a renouvelé son appel à toutes les forces vives du pays à "faire montre de vigilance et de prudence face aux machinations et complots ourdis contre notre pays", et ce, "en œuvrant au renforcement de la cohésion nationale et en soutenant toutes les positions prises souverainement par l'Algérie". De son côté, le Parti des travailleurs (PT) a exprimé "sa vive indignation suite à la nouvelle provocation de la France contre notre pays par le biais de l'arrestation d'un de nos diplomates", qualifiant cet acte de "grave dérive en violation des lois et us diplomatiques internationaux". Pour le PT, cette provocation "traduit l'exacerbation des problèmes franco-français" et "ne peut servir que les sombres desseins d'une extrême droite rejetée par la majorité du peuple français". Le parti a, dans le même cadre, affirmé que l'Etat algérien "est dans son droit légitime de défendre sa souveraineté". Pour sa part, le parti Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ) a considéré que "la crise actuelle avec la France nous met devant ce choix contraignant suite aux graves dérives, rejetées en bloc, à l'encontre de notre mission diplomatique à Paris". Le Front du militantisme national (FMN) a, lui aussi, "condamné dans les termes les plus forts ce qu'a subi le fonctionnaire consulaire algérien sur le sol français", exprimant son soutien à "la riposte souveraine de l'Algérie". Dans le même sillage, l'Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) a fustigé la position des autorités françaises "orchestrée par l'extrême droite pour torpiller les efforts de règlement de la crise politique entre les deux pays", exprimant "son soutien à toutes les démarches prises par l'Etat algérien concernant les relations avec la France". L'Organisation nationale des étudiants libres (ONEL) a fait part, elle aussi, du "soutien des acteurs de la société civile, en général, à toutes les décisions souveraines prises par l'Etat algérien pour contrecarrer les tentatives de porter atteinte à la souveraineté nationale".