Nous allons dépêcher des commissions d'inspection et d'évaluation à travers toutes nos écoles de formation à l'effet de contrôler les formations dispensées aux agents et officiers de police. Nous n'hésiterons pas à sanctionner les formateurs et même les directeurs si des insuffisances seront confirmées. » C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur des écoles de police de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à l'adresse de ses cadres chargés de la formation, en marge de la cérémonie de sortie de 387 enquêteurs principaux de police, baptisée au nom de Bouziane Mohamed, un brigadier-chef de l'ordre public tué le 8 novembre 2004 dans une embuscade terroriste à Jijel. Le premier responsable de la formation a également insisté sur l'obligation de l'unification de l'uniforme, le port du casque (pour les motards) et du gilet pare-balles dont les responsables semblent être peu soucieux, et du vocabulaire.