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Problématique du scénario algérien
Publié dans El Watan le 31 - 08 - 2008

Tout le monde s'accorde à dire du mal de la télévision. Alors que la devise universelle du pay-per-view chère aux tenants de la mondialisation de l'audiovisuel fait rage même dans les pays arabes réputés sectaires et immobiles, chez nous, une meute impitoyable court derrière les milliards de la seule télé que nous possédons…
Le débat suscité par la production télévisuelle est à mon avis légitime : comment ne pas admettre l'idée qu'il faudrait instaurer une feuille de route capable de remédier aux lacunes innombrables des producteurs de télé et, du coup, innover en la matière en respectant les normes universelles de la création et de la production, comme c'est le cas du projet de l'autoroute Est-Ouest, par exemple ? Les entrepreneurs à la brouette qui amochent chaque jour le paysage environnemental de l'Algérie sont ceux-là mêmes qui, avec leur boîte de Pandore, font fuir l'audimat vers d'autres chaînes plus attractives et beaucoup plus divertissantes que la nôtre.
La médiocrité du produit télévisuel est-elle l'émanation des seuls producteurs, si vraiment ils existent ? Esquissons ensemble le portrait chinois de ceux qui prétendent vouloir divertir les Algériens chaque soirée ramadhanesque en accomplissant la prière du mort « télespectateur », dans l'anonymat car le prix à payer par le contribuable est si alléchant que fabriquer un sketch ne demande qu'une caméra du dernier siècle ramassée dans une poubelle sicilienne ! Pourtant, il y en a qui essaient tant bien que mal de faire la différence dans un univers délétère. SDBox et Maghrébifilm, décriés par certains pseudo-producteurs qui n'osent même pas s'identifier, ont pignon sur rue grâce à leur transparence : siège social, site web, adresses et téléphones. Les autres, que dalle ! Des noms mystérieux sur des génériques et même introuvables sur les pages jaunes.
« Garçon, un scénario pour tourner ! »
Oui, tu auras mon scénario, mais je te l'envoie où ? La relation scénariste-producteur est souvent le prélude à un projet de film, de série ou de sketch pour la télévision précédant un travail de longue haleine. Le processus permettant la réalisation d'un scénario doit respecter les démarches régissant une cession de droit. Qui sont ces scénaristes qui, par un tour de magie, arrivent à décrocher des contrats avec ces producteurs non identifiés ? Karim Khedim, le scénariste de Rendez-vous avec le destin, et Yanis Koussim, un jeune talent, sont les deux seuls scénaristes confirmés et identifiables dans un univers réputé camouflé. Qui sont ces pseudo-scénaristes ? Sont-ils capables de se montrer et prouver ce qu'ils écrivent sur un site ou un blog, comme nous ? Ne seraient-ils pas ceux qui raffolent des cachets mirobolants à la fois comme producteurs, scénaristes et réalisateurs ? Comment arrive-t-on à s'enorgueillir d'autosatisfactions et d'avoir enrichi la grille avec une production nationale, alors qu'un manque flagrant de scénaristes est à même de remettre en cause la qualité artistique des feuilletons, par exemple ? Si partout ailleurs, des ateliers d'écriture et des rencontres d'apprentissage se forment pour pallier les besoins de la production cinématographique et télévisuelle, la formation de scénaristes en Algérie est même recommandée afin de couper l'herbe sous les pieds des profiteurs et laudateurs qui rendent la vie dure aux compétences trop souvent marginalisées. Maintenant que la messe est dite, les véritables producteurs devront d'abord songer à être des partenaires solides avec de vrais scénaristes, du moins ceux qui essaient de créer et d'innover sans pour autant être victimes, eux aussi, de délation ignoble… S. M.
L'auteur est : Scénariste


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