Deux auteurs algériens résidant en France, Bachir Hadjadj, et Mohamed Mokeddem, ont été retenus parmi les 10 finalistes des 78 romans concourant à la 7e édition du Prix des cinq continents de la francophonie qui sera remis le 17 octobre prochain au Québec, par Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal, secrétaire général de la francophonie, en marge du XIIe sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la francophonie. Parmi les jurés, l'Algérienne Leïla Sebbar. Le prix est doté d'un montant de 10 000 euros. Bachir Hadjadj a publié aux éditions Albin Michel un remarquable ouvrage, son premier : Les voleurs de rêves. Il y conte avec un certain talent l'histoire de sa famille, liée à celle de l'Algérie depuis 1830 jusqu'aux années post indépendance. Bachir Hadjadj est né en 1937 en Algérie où il a grandi. Il fréquente les lycées de Constantine et de Sétif. Il quitte l'Algérie après le coup d'Etat de Boumediène. Il fait ensuite carrière au sein d'institutions de lutte contre le sous-développement en Afrique subsaharienne, puis comme spécialiste du développement industriel et des PME. Mohamed Mokeddem a été retenu pour Paris, l'autre désert, paru aux éditions Mokeddem. Dans la grande ville des sons et lumières, Foutzi, un scénariste algérien exilé, bossu, sans domicile fixe, et Egus, un bourgeois qui se prend pour Victor Hugo se retrouvent par le plus grand des hasards dans le même studio. La cohabitation commence mal entre ces deux êtres déracinés de leur milieu social. Mohamed Mokeddem est né en 1958 à Mascara (Algérie). Diplômé en journalisme, il a occupé des postes d'enseignant, de journaliste, de cinéaste et de producteur de films. Actuellement il est auteur- éditeur au RMI. Il est l'auteur de Fils de ta mère (1999), Nuit afghane (2002), La mémoire de la chair (2002), Salut compagnons ! (2007).