Les entraîneurs sont devenus les fusibles des dirigeants pour justifier leur faillite dans la gestion des affaires de leurs clubs respectifs. Au moindre échec (mauvais résultats), le premier responsable technique de l'équipe est démis de ses fonctions. La valse des entraîneurs est devenue un phénomène inquiétant dans le football algérien. Au lieu de prôner la stabilité, seule garante du développement de la discipline, les clubs algériens excellent dans l'amateurisme tous azimuts. Le premier à avoir été sacrifié par ses dirigeants, c'est Rachid Belhout dont les compétences sont pourtant connues et reconnues. Moins d'un mois après le début du championnat, Belhout avait été limogé d'une manière peu orthodoxe, le français Dépéreux a été appelé à la rescousse. Ensuite, c'était au tour de Bouarata d'être démis de ses fonctions. Drid (CABBA) et le roumain Moldovan (JSK) ne feront pas mieux puisqu'ils ont fini par démissionner à cause d'un environnement peu favorable à l'exercice de leur (dur) métier. Et pas plus tard que ce week-end, l'entraîneur irakien a été informé de l'imminence de son limogeage pour insuffisance technique. Les résultats peu reluisants enregistrés en ce début de saison lui ont été fatals. L'annonce officielle de son limogeage (à l'amiable) devrait avoir lieu aujourd'hui au terme d'une réunion entre le technicien en question et les dirigeants du Doyen. Aït Djoudi et Nouzaret sont pressentis. Ce dernier a été officiellement contacté par le président Amrous. Mais l'engagement du technicien français avec l'EN de la Guinée pose problème. Son contrat avec la Guinée expire le 15 octobre. C'est aussi le même constat en championnat de superdivision où plusieurs entraîneurs n'ont pas survécu à ce début de saison très mouvementé en « va-et-vient » des coaches. Les présidents et dirigeants, par contre, sont « curieusement » toujours en poste… indétrônables.