John McCain : « La crise a un prix énorme sur l'économie » Le candidat républicain à la Maison-Blanche, John McCain, a estimé hier que la crise des marchés financiers avait « un prix énorme » sur l'économie et promis, s'il est élu président, de rebâtir « la confiance » pour que les Etats-Unis demeurent « le marché financier prééminent dans le monde ». « La crise de nos marchés financiers constitue un prix énorme pour notre économie et les Américains », a affirmé le sénateur de l'Arizona dans un communiqué. M. McCain a plaidé pour « des réformes majeures à Washington et Wall Street ». « Nous ne pouvons pas tolérer un système qui handicape nos marchés et nos banques et qui mette en péril les placements des travailleurs américains et des investisseurs. » Barack Obama : « Une menace majeure pour l'économie américaine » Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, Barack Obama, a qualifié hier la crise bancaire qui secoue les Etats-Unis de « menace majeure » pour l'économie américaine et de crise « la plus grave depuis la grande dépression ». « Ces bouleversements sont une menace majeure pour notre économie et sa capacité à créer des emplois bien rémunérés, à aider les Américains qui travaillent à payer leurs factures, économiser pour leur avenir et payer leurs emprunts pour le logement », a déclaré le candidat dans un communiqué. Bush confiant pour le long terme Le président américain, George W. Bush, a dit, hier, que son administration travaillait pour réduire l'impact de la crise financière sur l'économie américaine, et s'est dit confiant dans la faculté des marchés à faire face à long terme aux « ajustements » en cours. « A court terme, les ajustements sur les marchés financiers peuvent être douloureux pour les salariés des sociétés concernées et ceux qui s'inquiètent pour leurs investissements », a dit M. Bush. « A long terme, je suis confiant dans la souplesse et la résistance des marchés financiers et dans leur faculté à faire face à ces ajustements », a dit M. Bush dans une déclaration devant la presse. « Nous travaillons pour réduire les perturbations et l'impact sur le reste de l'économie de ces événements sur les marchés financiers », a-t-il dit.