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Ouyahia : « La révision de la Constitution dans les prochains jours »
Première réunion du conseil national du RND tenue jeudi
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2008

« La révision de la Constitution n'est pas un ‘kofr', un blasphème. Celle-ci aura lieu et elle va se faire dans les tout prochains jours et non pas en mars 2009 », a répliqué hier le secrétaire général du RND et chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, aux « agitateurs » et « affabulateurs ».
Lors d'une conférence de presse animée hier à Alger à l'issue de la première réunion du conseil national du RND, M. Ouyahia a estimé que la révision de la Constitution est une évidence et que le moment était venu pour relancer cette question. Il y a deux ans et demi, j'ai qualifié de surréaliste car prématuré le débat sur ce sujet, mais aujourd'hui, de surcroît à la veille d'une échéance importante, l'élection présidentielle, le débat est plus que d'actualité », a confirmé M. Ouyahia, notamment à l'égard des personnes qui, selon lui, « ont créé une kermesse et ont dit que la révision n'aura pas lieu et que le Président ne se représentera pas ».
Sur cette question, le chef de l'exécutif a réitéré haut et fort le soutien de sa formation à la candidature de Bouteflika pour un troisième mandat et la mise en mouvement de la machine électorale du RND au profit du président. « J'appartiens à une formation qui a le droit de choisir. Certes, je ne revendique pas Bouteflika comme propriété du RND, mais nous le soutenons car nous récoltons aujourd'hui le fruit d'une décennie », a affirmé le conférencier qui reconnaît, en outre, qu'il existe des insuffisances, voire des incohérences qui sont toutefois insignifiantes. Sur un ton cynique, M. Ouyahia a tenu à rappeler l'épisode du retrait des sept candidats de la course électorale, laissant Bouteflika seul sur la scène politique ; il a fait remarquer que les élections intéressent en premier lieu le peuple et que, par conséquent, les gens sont libres de présenter leurs candidatures ou de s'abstenir.
A la question de savoir si cette révision se fera par référendum ou par le biais du Parlement, M. Ouyahia a eu pour réponse : « Si nous sommes pratiquement à la fin de septembre, c'est qu'il y a une hypothèse qui s'éloigne et une autre qui se renforce. » Sur le plan sécuritaire, M. Ouyahia partage parfaitement la position du ministre de l'intérieur, M. Zerhouni, sur l'origine des auteurs des attentats terroristes. Le chef du gouvernement s'est dit convaincu qu'il y a un encouragement étranger du terrorisme en Algérie. « Il y a une activité étrangère en vue de commettre des actions terroristes en algérie. La question du terrorisme que nous combattons n'est pas interne. Le GSPC qui est devenu Al Qaïda dans le Maghreb islamique ne recherche ni plus ni moins que la publicité et fournit des services à des parties étrangères », a-t-il soutenu, tout en étant persuadé que la colonne vertébrale du terrorisme est brisée.
Interrogé sur l'augmentation des salaires des députés et le refus d'augmenter les salaires des enseignants et des médecins, M. Ouyahia s'est demandé si un crime avait été commis par les initiateurs de cette action. « Ce n'est pas scandaleux d'augmenter les salaires des élus. Il y a des patrons de plusieurs entreprises qui sont rémunérés de la même manière et cela n'a pas suscité de réaction », a répondu l'orateur, qui estime que les salaires et le régime indemnitaire des autres corps sont au stade d'étude. Il s'est dit contre les augmentations des salaires qui ne sont pas liées à une hausse de la productivité.
S'agissant de la rentrée scolaire, Ouyahia ne nie pas l'existence du problème de surcharge des classes qu'il promet de prendre en charge d'ici trois mois. Sur le plan économique, M. Ouyahia a évoqué la question des EPLF, en expliquant que l'IGF est allée enquêter à ce niveau parce que deux directeurs d'EPLF sont devenus plus puissants que des ministres par le trafic d'influence. « Ces gens ont intérêt à ne pas trop la ramener », a-t-il averti. Dans ce sillage, le chef du gouvernement a rassuré que le patrimoine des EPLF ne sera pas dissous, mais repris par l'Etat, dénonçant par là même ceux qui versent des larmes de crocodile sur les employés des EPLF et les logements des Algériens. Abordant le sujet qui a fait couler beaucoup d'encre, à savoir la nouvelle taxe sur l'achat des voitures neuves, créée par la loi de finances complémentaire 2008, M. Ouyahia a rappelé que l'Algérie a importé en 2007 pour 2,7 milliards de dollars de véhicules, « ce qui équivaut au montant de l'importation de blé, de lait et de médicaments en 2003 », a déploré le SG du RND, pour qui gouverner c'est parfois ne pas être sympathique si cette sympathie signifie une catastrophe pour demain.
M. Ouyahia a aussi révélé que si les importations continuaient à ce rythme, elles atteindraient 34 milliards de dollars pour l'année 2008. Par ailleurs, il a souligné qu'il n'y a ni échec de la politique économique ni changement de cap. Il y a, de son point de vue, affinement de la méthode. Analysant la décision du gouvernement de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers, M. Ouyahia a cité l'exemple de l'Allemagne qui, « il y a trois semaines, a fait voter une loi qui fixe à 25% le plafond des participations étrangères aux investissements dans les secteurs stratégiques ». « Est-ce que nous sommes frappés d'infirmité ? Non, nous sommes pleinement souverains », s'est défendu M. Ouyahia, qui admet que les IDE ne viennent pas en force, mais ceci ne signifie pas l'échec de la politique de l'Etat. Le chef du gouvernement ne cache pas que s'il n'y avait pas l'embellie pétrolière, le FMI aurait conduit l'Algérie à privatiser de force, non pas des entreprises industrielles, mais des secteurs comme la téléphonie, l'eau, l'électricité et le gaz, qui sont des « machines à sous ».
Pour ce qui est de l'instruction concernant les dépenses de l'argent de l'Etat, M. Ouyahia explique qu'en Algérie, l'Etat conclut chaque jour « plus de 5000 marchés » allant des marchés de gré à gré au niveau des communes jusqu'aux contrats qui arrivent à la Commission nationale des marchés, pour une enveloppe totale du programme quinquennal de développement de 15 000 milliards de dinars. Les structures de l'Etat « n'ont jamais eu à gérer autant d'argent », a-t-il précisé, et ceci a engendré « du gaspillage, de la corruption et des détournements conjugués aux effets de la crise nationale que l'Algérie a subie, qui a fait que des groupes d'intérêt se sont renforcés et ont engrangé des gains illicites ».


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