Il n'y avait pas beaucoup de monde au niveau de la grande salle des conférences du siège de la wilaya de Guelma où s'est tenue, mercredi passée, une rencontre wali-société civile des communes de Bendjerah et Guelma. Les tares du chef-lieu de wilaya en matière d'AEP, assainissement et éclairage public y ont été, entre autres, soulevés par l'assistance. Ainsi, pour la ville de Guelma, selon son P/APC, il a été procédé à la rénovation des conduites d'AEP au niveau des cités Fendjel, Aïn Guergour, 19 Juin (2ème extension) et 202 logements. Pour ce qui est des aménagements et amélioration du cadre urbain, tels le bitumage des rues, réfection des trottoirs, etc., plusieurs opérations sont en cours de réalisation dans différents quartiers et cités de la ville de Guelma, telle la cité Zeghdoudi Sebti (ex-Champ manœuvre). Quant aux autres cités populaires : Aïn Defla (1 et 2), Chenichen, Sediki, Bourdjiba, Bourara…, des opérations similaires sont proposées pour une inscription au prochain plan quinquennal 2009-2014. Dans cette optique, le P/APC de Guelma proposera une inscription pour la rénovation des réseaux d'AEP et égouts d'une quinzaine de cités populaires de la ville, ainsi que le renforcement en avaloirs pour l'évacuation des eaux pluviales à travers la ville. Le boulevard du Volontariat est également proposé pour des aménagements, embellissement et extensions de sa base à la cité Oued L'maiz, en passant par la cité Hadj Marek et l'université 8 Mai 45. Ainsi, des ouvrages sont proposés pour fluidifier et sécuriser la circulation routière au niveau des points noirs comme le croisement de la RN20 (Guelma-Constantine) avec la RN80 (Guelma-Skikda). Il est également prévu l'inscription d'un échangeur en aval du boulevard du Volontariat débouchant sur la RN20, en ouvrant une voie en direction des cités Mékhancha et Rahabi. En matière d'embellissement de la ville, les squares et jardins publics sont également proposés pour un réaménagement, sans omettre de remettre en état l'éclairage public de la ville. Du côté de Bendjerah, unique commune rattachée au chef-lieu de wilaya, son P/APC a mieux circonscrit les problèmes de sa ville, contrairement à son homologue de Guelma, où tous les secteurs ont été touchés. Nous retiendrons le volet du désenclavement des mechtas, ainsi que la réfection des chemins de wilaya et communaux, notamment la route, sur 9 km, menant au sommet de la Mahouna ou celle reliant Bendjerah à Medjez Amar en passant par la mechat Koulouma, mais encore l'ouverture d'une route à double voie reliant Guelma à Bendjerra, qui sont proposées pour une inscription. Les besoins en habitations rurales (200), sociales (250) et promotionnelles (200) ont été exprimés, ainsi que ceux relatifs aux infrastructures éducatives, d'où la nécessité d'inscrire au programme 2009-2014 un lycée, un technicum et une nouvelle école primaire. En matière de santé publique, un centre de santé et des salles de soins font partie des doléances de l'APC de Bendjerrah. Les perspectives touristiques de cette région font également ressortir, dans le rapport lu par le maire de Bendjerrah, la création d'infrastructures d'accueil au niveau de la région boisée de la Mahouna, en l'occurrence une auberge de jeunesse et des terrains de sport. D'autre part, les quelques intervenants issus du monde associatif de la ville de Guelma soulèveront le projet du chemin de fer Bouchegouf-Guelma-El Khroub qui, faudrait-il le souligner, est inscrit pour le programme quinquennal 2009-2014. Sur ce point, le wali confirmera sa réhabilitation dans les mois à venir. Quoi qu'il en soit, les besoins de la ville de Guelma ou toute autre région de la wilaya n'ont jamais été exprimés dans leur globalité par les représentants de la société civile, car le plus souvent absents sur le terrain aux côtés de la population. L'absentéisme enregistré lors de cette rencontre ne fait que confirmer cette démission.