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Crise politique en Afrique du sud : Une certaine amertume
Publié dans El Watan le 23 - 09 - 2008

L'amertume est partout et à tous les niveaux et milieux en Afrique du Sud après le forcing de l'African national congress (ANC) qui a obtenu le départ du chef de l'Etat, Thabo Mbeki, qui a effectivement démissionné dimanche de son poste.
Thabo parti, demeurent les problèmes auxquels devront faire face le président par intérim qui est le vice-président de l'ANC, Kgalema Motlanthe, et celui qui sera élu l'année prochaine, très probablement Jacob Zuma. Et c'est là justement où se posent de très nombreuses questions. Elles sont le fait de la presse sud-africaine qui, après avoir dit ce qu'elle pensait de Thabo Mbeki, se lance cette fois dans une profonde analyse sur le rôle et la place de l'ANC. La décision du comité directeur de l'ANC de retirer sa confiance dans le chef de l'Etat à cinq mois d'élections générales n'est « ni dans le meilleur intérêt du pays ni dans celui du parti dans son ensemble », écrit le Business Day.
« La véritable cause d'inquiétude réside dans le fait que l'ANC a placé le parti avant les citoyens, une décision qui va avoir de lourdes conséquences à long terme pour chacun d'entre nous », renchérit le journal populaire The Star. « Plutôt que de faire ce qui aurait été décent et d'attendre que la justice décide de la culpabilité ou de l'innocence de Zuma (...), le parti a renvoyé le président et lancé le pays dans une descente vertigineuse », selon l'éditorialiste du Star. Le comité directeur de l'ANC affirme avoir poussé M. Mbeki à la démission afin de rallier derrière un seul dirigeant une formation profondément divisée depuis que son rival Zuma l'a évincé de la tête du parti en décembre 2007. On se plaisait à relever, hier, que le président intérimaire disposait des pleins pouvoirs, car un président par intérim n'aurait pu qu'expédier les affaires courantes du pays. Avec les pleins pouvoirs, M. Motlanthe pourra constituer un vrai gouvernement de transition ou encore la promesse du chef de l'ANC, Jacob Zuma, d'une « transition en douceur ». Amertume également du président démissionnaire qui a reconnu dans un discours à la nation que les fruits de la croissance dans son pays ne sont toujours pas partagés « complètement et équitablement ».
« Dès 1994, nous avons lancé des politiques et des programmes conçus pour tirer le peuple d'Afrique du Sud du marais de la pauvreté et construire un pays stable, développé et prospère », a-t-il déclaré. « Nous avons transformé notre économie et abouti à la plus longue période de croissance continue qu'ait jamais enregistré notre pays, mais les fruits de ces résultats positifs ne sont toujours pas partagés complètement et équitablement », a précisé M. Mbeki. « Une pauvreté abjecte coexiste toujours avec une extraordinaire opulence », a ajouté Mbeki qui a reconnu également l'importance de la criminalité dans le pays. « Nous avons également œuvré sans relâche pour combattre la criminalité (...), pour faire en sorte que notre peuple vive en sécurité. Nous devons reconnaître que les défis à relever restent nombreux dans ce domaine. » En d'autres termes et comme il le dit, il y a persistance d'une « pauvreté abjecte » en dépit de la croissance et « les trop nombreux défis » posés par une criminalité record.
Le président, renvoyé par son propre parti après neuf ans à la tête du pays, a dressé le bilan positif de son gouvernement mais a, contrairement à son habitude, concédé des manques. 43% de la population vivent avec moins de deux dollars par jour 14 ans après la chute de l'apartheid et les premières élections multiraciales qui ont porté l'ANC au pouvoir. Et sentencieusement, il a déclaré comme s'il s'adressait à son successeur que « nous devons reconnaître que les défis à relever restent nombreux dans ce domaine. Le travail devra se poursuivre pour renforcer et améliorer le système judiciaire et lutter contre la criminalité et la corruption », a-t-il dit. Les défis sont ainsi cernés. En fait, ils le sont depuis longtemps et les responsables sud-africains le savent bien. ils ont constaté à quel point pouvait déboucher le désespoir des laissés-pour-compte, eux, qui s'étaient attaqués à d'autres laissés-pour-compte, il s'agit des immigrés chassés, battus et souvent brûlés vifs.


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