Dans le cadre des actions préventives relatives à la lutte antiacridienne au sein du Comité interministériel de supervision de la lutte antiacridienne (CISLA), on apprendra qu'à la demande du poste de commandement central de la lutte antiacridienne, l'Agence spatiale algérienne (ASAL) a exploité les données d'Alsat 1 sur les régions de reproduction et de grégarisation du criquet pèlerin. C'est ainsi que l'on saura que les images d'Alsat 1 téléchargées au cours du mois de décembre 2004 ont été traitées et interprétées par les experts de l'ASAL afin d'évaluer l'activité chlorophyllienne des régions de l'extrême Sud algérien, notamment la région de l'Ahnet, dans la wilaya de Tamanrasset, et le nord de la Mauritanie. L'on saura que l'analyse des images de la région de l'Ahnet a permis d'identifier 12 zones regroupant plus de 50 sous-régions qui présentent des conditions écologiques favorables à la reproduction du criquet. Concernant le nord de la Mauritanie, l'analyse et l'interprétation des images collectées à différentes dates par le microsatellite Alsat 1, mais aussi celles collectées par les autres satellites, entre autres nigérian et celui de la Grande-Bretagne, de la constellation de gestion des catastrophes (DMC : Disaster Monitoring Constellation) à laquelle appartient l'Algérie, ont montré que les conditions écologiques ne sont pas favorables. Les images ne montrent pas, selon nos informations, une forte activité chlorophyllienne au niveau des oueds et des dépressions. Cela étant, afin d'évaluer d'éventuelles remontées biologiques en relation avec une des situations météorologiques particulières, ces zones seront, toujours selon notre source, soumises à une réévaluation des conditions écologiques tous les quinze jours.
