La décharge publique de la cité Chabir située à l'est de la ville de Boufarik constitue un véritable danger pour la santé des riverains. La cité Chabir a beaucoup perdu de sa splendeur avec la saleté et les odeurs nauséabondes qui incommodent également les élèves de deux établissements scolaires qui se trouvent dans les parages. « Dans moins d'une année et lorsque le projet sera achevé, ce seront les habitants de 220 logements participatifs qui en souffriront au cas où la décharge serait encore là », nous dira un des bénéficiaires rencontré sur les lieux pour constater l'état d'avancement des travaux. Lorsque les détritus sont brûlés, les mauvaises odeurs dégagées par les fumées se propagent sur une distance de six kilomètres, incommodant les habitants de plusieurs agglomérations comme Soumaâ, Ksari, Mimoun, Berriane, Cheurfa, Bahli, Ghraba, Halouya... C'est un véritable calvaire pour les personnes qui souffrent de maladies respiratoires chroniques. Un asthmatique nous dira à ce sujet : « Lorsque je vois de loin les fumées et avant que celles-ci n'arrivent, je m'enferme chez moi. C'est très dur en été lorsqu'on ne dispose pas de climatiseur. » Les sollicitations entamées depuis de longues années par les citoyens quant à la fermeture de cette décharge sont restées lettre morte. Contactées à ce sujet, les autorités locales nous ont appris que ce « méga dépotoir » de déchets urbains sera bientôt transféré ailleurs loin des habitations.