La grogne gagne de plus en plus du terrain parmi les co-propriétaires occupant les habitations situées dans les niveaux supérieurs des immeubles de la cité CNEP sise au lieudit Hraïcha à Aïn Smara. Ils manifestent ouvertement leur ras- le-bol à qui veut bien les entendre. Ils sont une quinzaine, et se disent victimes, à chaque ondée, des infiltrations des eaux pluviales, dont les conséquences se mesurent, d'après les plaignants qui en parlent d'une seule voix, à l'importance des dégâts causés aux plafonds et aux murs des logements. Les malfaçons constatées sont localisées au niveau des toitures des immeubles où, selon toute vraisemblance, l'étanchéité n'aurait pas été réalisée dans les règles de l'art. Et c'est peu dire ! D'où les infiltrations directement à l'origine du calvaire enduré par les habitants touchés par le sinistre. En plus des frais occasionnés ponctuellement suite aux travaux entrepris pour la réfection des murs et plafonds souillés par le suintement des eaux, tous appréhendent de vivre un nouvel hiver difficile. Il sera, disent-ils, synonyme, à l'instar des années précédentes, de problèmes de santé déclenchés par le taux élevé d'humidité relevé à l'intérieur des habitations. Le phénomène atteindrait, dans certains logements, des proportions inquiétantes. Les plus vulnérables parmi les habitants souffrent le plus de cette situation, et en premier lieu les enfants et les personnes âgées. Leurs défenses immunitaires faibles en font des victimes toutes désignées, et cela n'est pas sans inquiéter les chefs de famille. Le problème est bien réel mais, pour autant, les parties concernées par ce dossier, en particulier la CNEP Immo, semblent fuir leurs responsabilités en refusant d'y faire face en toute transparence et conformément aux clauses contractuelles liant les deux parties. Cette navrante situation dure depuis les années 2005 et 2006, précisent quelques-uns des plaignants, qui exhibent lettres de recours et documents de référence. Pourtant, cet organisme persiste et signe en invoquant invariablement des prétextes fallacieux truffés de faux-fuyants. Et entre autres raisons censées expliquer l'interminable retard enregistré dans la résolution de ce problème, on invoque, au niveau du service concerné de la CNEP Immo, domicilié à la cité Boussouf, une mystérieuse disparition des contrats d'assurance liant cet organisme à la CAAT. Largement de quoi faire monter la moutarde aux nez des plaignants qui affichent, face à ce qu'ils considèrent comme de la mauvaise foi manifeste, une farouche détermination à serrer davantage les rangs et porter, si besoin est, l'affaire devant les instances supérieures de la CNEP Immo si aucune solution n'est apportée à leur problème avant le déclenchement des « hostilités hivernales ». A bon entendeur !