A la cité CNEP Adjali Larbi de Aïn Smara, le collectif des habitants manifeste aujourd'hui son ras-le-bol face aux menaces et nuisances qui pèsent sur leur cadre de vie. Il dénonce notamment l'émergence d'une prostitution à plusieurs visages, les jeux de hasard, l'usage et la commercialisation de stupéfiants. Les chefs de famille craignent de plus en plus pour leur propre sécurité et celle de leur progéniture. Faute d'interlocuteurs en mesure jusqu'à présent d'apporter des solutions aux problèmes exposés aux autorités compétentes, l'association de quartier a fini par saisir par courrier le wali. Dernier espoir pour les résidants de cette cité de voir le bout du tunnel avec l'éradication de toutes les déviances constatées au cœur et aux alentours immédiats de leur cité. D'après un représentant de l'association de quartier, les locaux commerciaux aménagés au bas des immeubles sont inoccupés et de ce simple fait sont à l'origine de tous les maux dont ils souffrent. En raison d'un certain nombre de problèmes dont le passage des canalisations d'eaux usées, ces locaux n'ont pu trouver d'acquéreurs. L'occasion rêvée pour les loubards du coin d'investir les lieux et de s'adonner à de sordides affaires et des trafics en tous genres.