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Les lycéennes empêchées d'aller en cours à Berriane
Elles lancent un véritable SOS au ministre de l'éducation
Publié dans El Watan le 23 - 10 - 2008

Une centaine de lycéennes de Berriane n'ont pas repris leurs cours et bon nombre d'entre elles risquent de ne plus renouer avec les études. A l'origine, l'insécurité qui prévaut sur le chemin des deux lycées, technique et général, situés dans le quartier Madagh, au centre de Berriane. Elles interpellent le ministre de l'Education.
C'est un cri du cœur que des dizaines d'adolescentes ont lancé à partir de Berriane (à 45 km de Ghardaïa), en direction du premier responsable de l'Education. Empêchées par leurs parents, en raison du danger, de rejoindre leurs lycées situés dans le quartier Madagh, elles se sont enfermées chez elles en attendant que les autorités (qu'elles viennent d'interpeller) les fassent changer d'établissement. Après avoir fait l'objet de jets de pierres et d'agressions verbales, de nombreuses lycéennes ont émis le vœu de se voir inscrire au nouveau lycée ouvert cette année, mais leurs demandes ont été rejetées, les privant de fait de leur droit à une scolarité dans un climat de sécurité. « Toutes les demandes de transfert, notamment celles des élèves de troisième année secondaire, ont fait l'objet de refus, mettant les adolescentes dans l'obligation de rester à la maison. Des dizaines sont malheureusement à la maison et si rien n'est fait le plus vite possible, c'est leur avenir scolaire qui en pâtira. Elles ont résisté tout le troisième trimestre de l'année passée en dépit du climat d'insécurité qui régnait.
Elles ont réussi à passer en classe supérieure, mais voilà que cette année, l'espoir de reprendre les cours s'est vite dissipé avec le refus de l'académie de les transférer vers le nouveau lycée. Certaines d'entre elles ont fini par abandonner et d'autres s'accrochent et espèrent que les autorités entendent leur appel », déclare un parent dont la fille passe son bac cette année. Pour bon nombre d'autres parents, le quartier Madagh où se trouvent les deux lycées est encore « chaud » du fait des incidents qui s'y déroulent. Les jets de pierres et les altercations verbales entre membres des communautés arabe et mozabite enveniment l'atmosphère et rendent la cohabitation très difficile. Les premières victimes de cette situation sont malheureusement les enfants, qui ont du mal à traverser les lieux sans se faire malmener. Mais les plus grandes victimes sont les filles, dont la scolarité dans cette région conservatrice ne tient qu'à un fil. « Les parents préfèrent garder les adolescentes à la maison que de les voir traverser le quartier en prenant le risque de faire injurier ou agresser. C'est la solution la plus facile parce que les autorités tardent à régler ce conflit intra-communautaire et fermer définitivement la parenthèse », explique un habitant de la région. Pour ne pas compromettre l'avenir de ces dizaines d'adolescentes, un appel a été lancé par certaines d'entre elles en direction des autorités.
Elles les interpellent afin de trouver une solution pour leur permettre de poursuivre leurs études. Face à cette situation, la première réaction est venue du bureau du RCD, parti qui dirige la commune depuis les dernières élections municipales. Dans un communiqué rendu public hier, Dabouz Mohamed, président de la section locale, a indiqué : « Empêchées à chaque fois par des jets de pierres sur le chemin des deux lycées situés au quartier Madagh, des dizaines de lycéennes n'ont pas rejoint leurs classes (...). Le nouveau lycée qui a ouvert ses portes cette année a été refusé à certaines élèves pour des calculs politiciens. La solution qui consiste à donner à l'élève le choix de s'inscrire dans l'établissement où il se sent en sécurité a été rejetée par le directeur de l'éducation de la wilaya de Ghardaïa. » L'auteur de ce communiqué s'est demandé par ailleurs si les autorités ne veulent pas « régler des comptes au détriment de l'avenir scolaire des élèves », tout en rappelant « le recours par les autorités à la force publique pour déloger des sinistrés de deux écoles, sous le prétexte de la préservation des intérêts des élèves ».


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