« Le métier d'artisan bijoutier est en voie de disparition en Algérie. Si l'Etat ne réagit pas pour sauver cette activité de d'une extinction qui se fait à petit feu, toutes les activités inhérentes au commerce de la bijouterie seront sérieusement compromises », a déclaré, mercredi, le président de la commission de préparation du prochain congrès national des bijoutiers qui doit se tenir jeudi prochain au centre de la Munatec de Canastel (Oran). M. Dani a, à cet effet, indiqué qu' « une commission sera installée incessamment pour arrêter les modalités nécessaires à une prise de contact avec les autorités compétentes pour l'introduction de ce métier dans les centres de formation professionnelle du pays. Un très grand nombre d'artisans de l'Ouest du pays se sont portés volontaires pour dispenser des cours pratiques à titre bénévole dans ces centres », a encore indiqué notre interlocuteur en déplorant « le fait que ce métier soit absent des CFP et qu'aucune initiative n'a été prise à l'échelle officielle pour l'introduire dans ces centres. D'ailleurs, une des résolutions du congrès de jeudi prochain sera rédigée en ce sens », a ajouté M. Dani Kouider.