Les quelques ruelles de la ville de Bouira deviennent à chaque chute de pluie, des lieux marécageux où les usagers sont contraints de plonger dans la gadoue. Etrange situation quand on saura que cela ne date pas d'hier, les différents programmes destinés à l'aménagement semblent bien patauger eux-aussi. C'est le cas entre autres des quartiers de Draâ El Bordj-est, Oued Edhous, L'ex-rue de France et la cité Harkat. Les habitants vivent depuis des années la même situation. De là, si les responsables locaux arguent du fait de ne pas avoir bénéficié de projets d'aménagement urbain servant notamment à la réhabilitation des chemins desservant les différentes cités, l'on entend un autre son de cloche du côté de la DTP. L'on s'enorgueillit davantage du travail accompli ! Le premier responsable du secteur, quant à lui, continue de recevoir, presque à chaque sortie du nouveau wali à travers les différentes communes de la wilaya, les compliments du maître de l'heure : le wali. « Merci monsieur le DTP, vous avez effectué un très bon travail », lui lancera-t-il au cours de l'une de ses sorties. Une reconnaissance qui ne manquera pas de caresser l'ego de ce responsable à l'instar de ses coéquipiers de l'exécutif de wilaya calfeutrés dans leurs bureaux chauds au moment où la population patauge dans la boue. Ainsi, le wali aurait seulement constaté que seulement les chemins de wilaya et autres communaux qui sont, au demeurant, bitumés au moment où l'on ignore magistralement l'état lamentable où sont plongées les cités de la ville de Bouira. Sur un autre volet, plusieurs usagers continuent de revendiquer l'extension des routes. C'est le cas du CW5 reliant Bouira à la commune d'Ath Laâziz où les automobilistes doivent souvent faire attention pour éviter des accidents.