Agissant sur renseignements, les services de la police judiciaire ont réussi, la semaine dernière, à démanteler un important réseau de trafic de psychotropes où se trouvent impliquées plusieurs personnes, dont des gérants et propriétaires d'officines pharmaceutiques. Un élu de l'APW, pharmacien de son état, a été auditionné, mercredi dernier, par le procureur de la République et le juge d'instruction près le tribunal de Souk Ahras sur la base de documents présentés par les enquêteurs de la police. Notre source a indiqué qu'un autre pharmacien a été interpellé dans cette affaire et que le doute plane encore sur d'autres officines. A rappeler que lors d'une perquisition effectuée, quelques jours auparavant, par les mêmes services dans un appartement sis à la cité Draiaia Ahmed, deux dealers avaient été pris en flagrant délit de stockage de plus de 10 000 comprimés de psychotropes (toutes marques confondues). Passés aux aveux, les prévenus n'ont pu nier les faits qui leur ont été reprochés et ont révélé aux investigateurs leurs sources d'approvisionnement. Les dealers ont été écroués. Le pharmacien a, quant à lui, été remis en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi derniers. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, qu'au moins trois autres personnes sont impliquées dans cette affaire qui continue d'alimenter la polémique à Souk Ahras. L'enquête suit son cours.