Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.572 martyrs et 112.032 blessés    Karaté/Ligue mondiale: l'Algérienne Cylia Ouikène sacrée    Ghaza: urgence de redonner l'accès à l'éducation pour les enfants palestiniens    Clôture à Alger du programme Huawei "Seeds for the Future": 50 étudiants honorés    Rebiga préside une réunion de suivi de la modernisation des mécanismes de communication administrative    Ligue 1 Mobilis: le MCA craque et concède le nul face à l'USMK (2-2)    Nécessité d'instaurer les valeurs de l'éthique commerciale islamique    Célébration de la Journée nationale de la culture palestinienne    Suspension de l'aide militaire pour l'Ukraine    Une transition menée par les Syriens    Le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Face à l'absence des élus locaux sur le terrain, le wali en colère    Mondiaux 2025 en salle : Chenitef, seul représentant algérien à Nanjing    Le retour attendu de Belaïli    Championnat d'Afrique de judo : Les sélections nationales en stage de préparation    Un réseau de voleurs de câbles en cuivre neutralisé à Ammi Moussa    Campagne lancée pour valoriser les métiers traditionnels locaux    El-Bayadh Saisie de 1.508 comprimés de psychotropes    Une cérémonie de distinction des lauréates du concours ''Femmes entrepreneures à succès''    Regard lucide sur le colonialisme et dénonciation des exactions de la France    C'est parti pour la 6e édition !    Ismaël, 21 ans, a mémorisé la moitié du Coran : Son histoire et sa méthode    Le ministre de l'Education nationale préside la cérémonie de célébration de la Journée internationale des mathématiques    Djelfa : près de 6 quintaux de café subventionné saisis    Hadj 2025 : le choix du vol est définitif et aucune modification n'est possible une fois la réservation confirmée    Les personnes à besoins spécifiques, un exemple de résilience face aux épreuves    Le groupe Sonelgaz honore ses travailleurs à besoins spécifiques    Grands projets: le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Ramadhan: Aït Menguellet en concert à l'Opéra d'Alger    Ligue 1 Mobilis: la JSK co-dauphin, l'ESM n'est plus relégable    Ghaza: 63.000 t de produits alimentaires attendent la levée du blocus    Ramadhan: "Méga Iftar" à Alger pour consolider les liens de citoyenneté    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie    « Renforcer l'unité nationale pour faire face aux défis et aux campagnes haineuses contre l'Algérie »    Hidaoui souligne l'importance de moderniser les établissements de jeunes pour davantage d'attractivité    Trois recours reçus par la Cour constitutionnelle        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le poids de la fiscalité pétrolière va diminuer
Publié dans El Watan le 26 - 10 - 2008

A la faveur de la conjoncture pétrolière internationale, marquée par la baisse d'activité dans le monde, la fiscalité pétrolière sera exposée désormais à de sérieuses menaces.
Les prix du pétrole sont en continuelle décroissance en dépit de la décision de l'Opep de réduire sa production. L'équation devient ainsi difficile pour un pays comme l'Algérie car la fiscalité pétrolière représente le gros budget de l'Etat qui sert à financer le fonctionnement des institutions et l'investissement publics. Le gouvernement algérien prévoit d'ores et déjà un recul du produit de la fiscalité pétrolière de 5,1%, dont le poids est de 58,4% dans les recettes budgétaires globales. C'est ce qui est rapporté dans le texte de la loi de finances 2009, adoptée, jeudi dernier, à l'Assemblée populaire nationale (APN). Cependant si la situation du marché pétrolier se détériore, les contrecoups risquent d'êtres très durs. Ainsi, l'Algérie ne sera aucunement à l'abri d'une grave crise économique dans le cas où les prix de l'or noir continuent à tirer vers le bas ; un effet généré entre autres par la crise financière mondiale. Le risque à craindre est accouplé au danger d'une longue période de dépression économique, considéré par les experts comme une hypothèse à prendre sérieusement en compte. Résultat : le ralentissement général de l'économie mondiale entraînera, à coup sûr, une baisse considérable de la demande pétrolière mondiale. La crise financière internationale risque donc de peser encore lourdement sur les marchés de l'énergie et les pays de l'Opep, dont l'économie dépend exclusivement de la manne pétrolière.
Pour le cas Algérie, la baisse des recettes fiscales pétrolières risque de mettre en réelle difficulté l'investissement public. La loi de finances pour 2009 prévoit des recettes de 2786 milliards de dinars (27,86 milliards d'euros), dont 1628 milliards de dinars de fiscalité pétrolière et 1158 milliards de dinars de fiscalité ordinaire. Cette dernière étant en augmentation de 10% par rapport à l'année 2008, contrairement à la fiscalité pétrolière évaluée à 1715,4 milliards de dinars dans la loi de finances complémentaire de 2008. Elle (la fiscalité pétrolière) semble sérieusement menacée par la chute brutale des cours du pétrole. Ce recul du produit de la fiscalité pétrolière est imputable au taux de change retenu dans le cadrage macroéconomique, et qui est de 65 DA pour 1 dollar, au lieu de 70 DA pour 1 dollar dans le cadrage de la LFC 2008. C'est ce qui a été avancé par les rédacteurs de la nouvelle loi de finances 2009. Aussi, continuer à alimenter un fonds de régulation dont les dépôts ont atteint plus de 4000 milliards de dinars (40 milliards d'euros) est loin d'être une option indiscutablement favorable pour le financement du déficit budgétaire. Car, en toile de fond, figure une conjoncture pétrolière défavorable et un secteur hors hydrocarbures toujours déficient.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.