Cela se passe dans la nouvelle annexe du CEM « Ben Badis », au centre de Chlef, mais dans un coin isolé que les décideurs n'ont jamais visité pour des raisons évidentes. En effet, les collégiens y sont contraints de suivre leurs cours dans des conditions dramatiques, voire dans un établissement en chantier où la cour fait l'objet encore de travaux d'extension qui ne sont, malheureusement, qu'à leur début. Il en résulte de sérieux désagréments et nuisances pour les élèves, avec poussière et boue (selon le climat) et un bruit assourdissant au quotidien. Une situation que dénoncent d'ailleurs les parents d'élèves qui ne savent à quel responsable se vouer pour améliorer les conditions de scolarisation de leurs enfants. « Les responsables en charge du secteur voulaient coûte que coûte caser le « surplus » de collégiens dans la nouvelle annexe éloignée de plusieurs mètres de l'établissement mère, mais sans se soucier des conséquences néfastes de leur décision sur les études de nos enfants. Ils n'ignoraient pas que la structure en question était et est toujours en plein chantier. On a voulu donc les sacrifier pour plaire à leurs supérieurs », nous ont déclaré des parents mécontents. Pour parer au plus urgent De plus, ajoutent-ils, « il y a un manque cruel d'enseignants et d'équipements pédagogiques nécessaires, ce qui entrave sérieusement le déroulement de l'année scolaire des nouveaux venus en premiere année moyenne ». A noter que ladite annexe devait être rattachée à l'école primaire mitoyenne, mais, pour parer au plus urgent, les responsables de la direction de l'Education l'ont utilisée pour le CEM distant de plus de 300 mètres.