Pour détournement, dilapidation des biens publics et trafic d'écriture dans l'inventaire, le président du tribunal de Annaba a condamné Habache Maâmar, ex-directeur général de l'OPGI Annaba, et trois de ses acolytes à 2 ans de prison ferme. Quatre autres employés de l'office, poursuivis dans cette affaire pour d'autres griefs, ont été acquittés. Ce bien public détourné et dilapidé essentiellement par ce DG concerne un important don de la Communauté européenne (CE) en matériaux de construction, estimé en 1995 à 10 milliards de dinars. Cet important lot ayant été affecté dans un hangar loué à 8000 DA/mois dans la commune de Sidi Amar a été détourné en majorité à des fins personnelles. Le reste composé d'articles de vitrerie et ébénisterie s'est dégradé, car négligé. Il a fallu attendre jusqu'au 30 novembre 2004 pour que la justice soit saisie après une enquête menée par la brigade économique de la sûreté de wilaya de Annaba. Par ailleurs, le magistrat instructeur du même tribunal a placé sous contrôle judiciaire Bachir Lemouchi, directeur de l'Office national des œuvres universitaires de l'université de Annaba et ex-président de l'USM Annaba pour l'affaire concernant la gestion de la résidence filles Alzon. La directrice de cette dernière a brillé par son absence. Rappelons que dans cette affaire, plusieurs cadres de l'ONOU ont été poursuivis pour détournement des biens de l'Etat et mauvaise gestion. Cette mesure préventive a été décidée au lendemain de l'incarcération de deux autres cadres gestionnaires en l'occurrence Khanfar, directeur des œuvres universitaires Annaba-Centre et Litim N., directeur de la cité universitaire filles d'El Bouni. Quant à Ziat Tahar, ex-directeur de la résidence de Pont Blanc, est actuellement en fuite. Il fait l'objet d'intenses recherches.