L'Algérie est à l'abri des effets de la crise financière mondiale, mais les Algériens doivent se mettre au travail pour préparer l'après-pétrole, a affirmé hier le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. Interrogé par la presse sur les conséquences que pourrait avoir cette crise sur l'économie nationale, le chef du gouvernement a souligné, en marge de l'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, que « nous sommes à l'abri de tout risque engendré par cette crise », en ce sens, a-t-il dit, que « nous sommes en mesure de satisfaire nos besoins extérieurs ». « Notre système bancaire ne fait pas partie du système financier international, mais on peut considérer cette crise comme une douche froide qui doit nous faire réagir, car nous n'avons eu de cesse de chanter notre aisance financière », a ajouté M. Ouyahia, estimant que la récession de l'économie mondiale « peut durer jusqu'à trois ans ». Cependant, « si l'Algérie s'en trouve aujourd'hui à l'abri », cette crise, a-t-il fait remarquer, « a eu au moins le mérite de nous révéler que nous n'avons pas travaillé en conséquence pour préparer l'après-pétrole ».