Le premier responsable du RCD fait état d'une « déclinaison par anticipation de la révision constitutionnelle ». « Le P/APC de Berriane, qui a accompli un travail colossal en une année, vient d'être illégalement démis de ses fonctions par le wali de Ghardaïa et remplacé par un élu d'une autre liste, au mépris du code communal », affirme Saïd Sadi qui condamne cette destitution clandestine en violation de la loi. « L'article 51 est clair, en cas de destitution du P/APC, son remplaçant doit sortir de la liste de la majorité. Sauf que le maire de Berriane a été remplacé par un ancien DEC, et ancien membre du FFS et du RND », indique l'homme politique en notant que l'exécution administrative du maire de Berriane a coïncidé avec l'exécution physique du maire de Timezrit. « Non, monsieur le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, on ne peut pas saluer la compétence, le dévouement et la mémoire du président d'APC de Timezrit et organiser le même jour l'éviction d'un autre élu à Berriane… Décidément, pour le clan d'Oujda, l'opposition est un alibi auquel la reconnaissance n'est due qu'à titre posthume », interpelle-t-il.