Les citoyens du village Iâallalen commune d'Aït Yahia Moussa en ont ras-le-bol des promesses des autorités locales et ce, suite au non-règlement de leurs problèmes. Les représentants du comité de village, qui ont fixé un ultimatum d'un mois aux responsables de l'APC, pour régler les problèmes d'assainissement, d'entretien du chemin communal et du ramassage des ordures, tire vers sa fin (le jeudi 13 novembre 2008). Pour le vice-président dudit comité Sadani Boussad qui nous a sollicité pour clarifier la situation se dit outré du comportement des responsables envers la population d'Iâallalen : « On a fixé un délai d'un mois à nos autorités pour nous régler les trois revendications suivantes (réalisation de fossés, ramassage des ordures et achèvement de l'assainissement), mais à ce jour de ces trois problèmes, un seul est partiellement réglé et il s'agit du volet assainissement mais pas encore achevé », et d'ajouter « deux années après la réalisation du chemin communal , les travaux ne sont pas encore terminés sachant que la réalisation des fossés n'est pas entamée, un projet de 7 milliards inachevé », s'est exclamé notre interlocuteur, sans parler du troisième volet qui est le ramassage des ordures. Ce grand village qui a enfanté le grand révolutionnaire Krim Belkacem a toujours un manque criant sur tous les plans, absence d'infrastructures sportives (aire de jeux ou terrain de football), abribus, gaz et autres. D'ailleurs notre interlocuteur nous a déclaré ce qui suit : « Au moment où on nous parle de la protection des symboles de la Révolution, notre village est complètement délaissé comme en témoigne cet assainissement qui n'est pas encore achevé à ce jour, c'est vraiment grave. »