Une journée de protestation a été décidée par les membres du bureau d'Oran du Syndicat national des taxis et transporteurs (SNTT) lors de l'assemblée générale qui a eu à examiner, durant cette rencontre, la situation que traverse cette corporation en raison de la hausse des prix de location des licences des moudjahiddine ou des ayants droit. Devant cette hausse des prix et le cautionnement exigé, certains exploitants de taxis se sont trouvés au chômage ou contraints d'exercer dans le commerce informel (clandestin) ou poursuivis en justice par les banques pour ne pas avoir pu honorer leurs engagements vis-à-vis du prêt contracté pour l'achat de véhicules. D'ailleurs, depuis le début l'année, grâce aux démarches effectuées pour débloquer la situation auprès des services concernés de la wilaya, de la direction des Transports, SNTT et UGCA, des promesses ont été données pour l'octroi à cette corporation d'un important quota d'autorisations d'exploitation. Ces promesses, indique-t-on au niveau du syndicat, sont restées à ce jour sans suite. Pour ce qui est de la journée de protestation, sa date sera arrêtée par l'assemblée générale du syndicat et précédée par une conférence de presse, indique-t-on auprès de ce bureau. L'on saura que cette corporation compte plus de 8 000 taxis répartis à travers l'ensemble de la wilaya. D'autre part, il existe pour la seule ville d'Oran plus de 4 000 chauffeurs qui ont passé des stages payants durant ces deux dernières années pour l'obtention du certificat d'aptitude professionnelle. Ils demeurent à présent sans emploi en raison du manque ou de la cherté de la licence d'exploitation qui est cédée parfois à 5 000 dinars par mois avec une avance d'une année.