La commission d'enquête dépêchée par le ministère de l'Education nationale a annulé les résultats du concours de recrutement de 28 adjoints de l'éducation qui s'est déroulé en septembre dernier à El Tarf (voir El Watan du 29 octobre et du 13 novembre). En fait, elle a « gelé » les résultats jusqu'aux conclusions de l'enquête qui fait suite, rappelons-le, au mouvement de protestation de 15 adjoints de l'éducation qui ont dénoncé le favoritisme et le népotisme. Ces derniers avaient réussi avec succès le concours de 2006, mais ils n'ont pas été titularisés et ont été employés en tant que contractuels avec l'engagement des responsables de ce secteur d'être intégrés dès que possible. En 2007, il y a eu de nouveaux postes mais ils n'ont pas été intégrés et on continue à les mener en bateau. En 2008, on leur demande de repasser l'examen et comme ils protestent énergiquement, on leur donne des assurances fermes « s'ils ne font pas de vagues ». Ils passent les épreuves une seconde fois, mais ils se font éjecter. A la suite de quoi il ont observé un sit-in d'une semaine devant l'académie avant d'être reçus par le wali d'El Tarf qui a pris le problème en charge. Les 15 adjoints de l'éducation ont été entendus par les enquêteurs, mais ils n'ont pas reconnu les copies qui portaient leurs noms. Parce que ce n'était pas les leurs. Elles ont été changées. Cela s'est passé simultanément dans les trois centres d'examen (El Tarf, Ben M'hidi et lac des Oiseaux). Ce qui prouve, selon eux, que le choix des candidats est prémédité. Le directeur de l'éducation réfute les assertions des candidats et nie le gel des résultats par la commission. La grève des adjoints de l'éducation n'a pratiquement pas été suivie à El Tarf.