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Rupture ou continuité ?
Barack Obama et le conflit du Proche-orient
Publié dans El Watan le 26 - 11 - 2008

Même modérément, le chef de la diplomatie britannique, qui vient d'achever une tournée au proche-orient, fait preuve d'optimisme. Dans un monde devenu incrédule, il déclare, en effet, que l'année 2009 sera celle du « changement » au niveau mondial et au Proche-Orient grâce à des élections dans des pays-clés.
David Miliband semble faire confiance aux urnes, là où elles n'ont jamais rien produit, surtout en ce qui concerne la situation au proche-orient. Celle-ci, effectivement, et depuis qu'elle a éclaté il y a soixante ans, n'a jamais été influencée par quelque changement d'élite ou de régime. « Je crois que 2009 sera une année très importante. Ce sera l'année du changement au niveau mondial avec un nouveau président américain, un nouveau gouvernement israélien, des élections au Liban et des élections aussi en Iran », a indiqué le ministre. « Chaque pays doit penser comment il compte contribuer à la paix et à la stabilité au Proche-Orient », a-t-il ajouté.
« Nous savons tous qu'il n'y a pas de paix et de stabilité dans le monde, s'il n'y a pas de paix et de stabilité au Proche-Orient. De même, il n'y a pas de paix et stabilité au Proche-Orient, s'il n'y en a pas au Liban », a poursuivi le ministre. Même sentiment du diplomate en chef de l'Union européenne qui souhaite, quant à lui, que le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, s'intéresse « dès le premier jour » à ce conflit. « Je pense que c'est l'un des dossiers-clés que le président élu devrait aborder et j'espère bien qu'il va agir très vite à ce sujet », a ajouté Javier Solana, alors que M. Obama a fait savoir pendant sa campagne électorale qu'il ferait de la crise économique et du conflit en Afghanistan les priorités de son mandat.
Plus mesuré, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a appelé M. Obama à s'atteler au processus de paix israélo-palestinien dès son entrée à la Maison-Blanche. « Nous l'appelons à s'associer immédiatement au processus de paix, sur la base de l'application des résolutions internationales liées à la question palestinienne, dont le plan arabe », a-t-il ajouté. « Depuis six ans, on parle de l'initiative arabe qui tient en deux mots : retirez-vous de Palestine, du Golan et des fermes de Chebaâ (un secteur stratégique au sud du Liban occupé par Israël, ndlr) et 57 pays arabes et islamiques vous reconnaissent », a lancé M. Abbas à l'adresse des Israéliens. « Que voulez-vous de mieux ? Au lieu de vivre dans un îlot de paix, vous vivrez dans un océan de paix », a ajouté le président palestinien.
C'est ainsi que se décline sa réponse à l'appel téléphonique que lui avait adressé Barack Obama, où il lui a promis de continuer à œuvrer pour faire avancer le processus de paix. C'était leur première conversation, et M. Obama est particulièrement attendu sur ce dossier, lui qui avait commencé sa campagne en s'engageant sur un seul volet, celui de la sécurité d'Israël. M. Obama a également réitéré son fort soutien à l'établissement d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. Bien entendu, et le contraire aurait surpris, M. Obama s'est contenté de cette déclaration, en attendant qu'il dévoile les moyens qu'il compte déployer pour y parvenir, car dans le fond, tous ses prédécesseurs, depuis près d'un quart de siècle, tiennent les mêmes propos : celle de l'édification d'un Etat palestinien, sans dire si celui-ci sera celui que prévoient les résolutions internationales (181, 242 et 338 notamment) évoquées par le leader palestinien, ou le territoire (palestinien) que les Israéliens accepteront de céder aux Palestiniens. Ce qui revient à perpétuer une injustice,et aussi faire perdurer un conflit qui n'a que trop duré.
Quant au dossier iranien, une vingtaine d'experts- chercheurs et anciens diplomates US l'ont pris au mot, en l'appelant à ouvrir le dialogue sans conditions avec Téhéran. « Les Etats-Unis tentent depuis 20 ans de traiter avec l'Iran en utilisant l'isolement, les menaces et les sanctions. Ils n'ont résolu aucun des problèmes majeurs qui affectent les relations USA-Iran et ils les ont même détériorées », soulignent ces experts, parmi lesquels l'ancien ambassadeur américain à l'ONU, Thomas Pickering, et l'ancien émissaire américain pour l'Afghanistan, James Dobbins. Pour désamorcer les tensions avec l'Iran et éviter que ce pays se dote de l'arme nucléaire, les experts appellent, notamment, la prochaine administration américaine à cesser de financer des programmes pro-démocratie en Iran, qui équivalent à appeler à un changement de régime.
La prochaine administration devrait également s'asseoir à la table des négociations multilatérales avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien, estiment ces experts. Elle devrait, enfin, intervenir directement dans le processus de paix israélo-palestinien en tant que « courtier honnête ». « Après de nombreuses années d'hostilité, personne ne doit s'attendre à ce qu'un dialogue avec l'Iran soit facile. Cela pourrait même se révéler impossible », poursuivent les experts. « Mais les politiques du passé n'ont pas marché », concluent-ils. « Il est temps de voir ce qu'une vraie diplomatie peut accomplir ». Ainsi interpellé par des hommes qui ont dit tout le mal qu'ils pensent de ce qui a été fait, Obama introduira-t-il là aussi, le changement qu'il a préconisé ?


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