Les réservoirs d'eau de Tassift, alimentant une bonne partie de la ville de Taher (20 km au sud-est de Jijel) cohabitent, depuis de longues années, avec la décharge publique, suscitant de sérieuses inquiétudes quant à une éventuelle contamination, par les détritus, des eaux souterraines et de l'eau potable en cas de rupture au niveau des canalisations d'amenée d'eau. L'infiltration des lixiviants engendrerait la formation d'un panache de contamination, qui aurait un impact négatif sur le milieu naturel, notamment la pollution des eaux souterraines. L'implantation de cette décharge dans une région rurale, à l'orée de la partie sud de la ville de Taher, fait craindre que les puits appartenant à certains habitants ou agriculteurs reçoivent, par percolation, des eaux de lixiviants à forte charge polluante. Cette situation devrait pousser les services concernés à rendre opérationnel, dans les meilleurs délais, le centre d'enfouissement technique (CET) de Demina. En effet, un CET se trouve, bel et bien, dans cette dernière localité distante de 6 km, au sud de la ville de Taher.
