Le Conseil régional du centre (CRC) qui regroupe les experts comptables, commissaires aux comptes et les comptables agréés de 11 wilayas du centre du pays organise depuis samedi dernier à Béjaia, un cycle de formations continue auquel participent prés de 45 professionnels. Selon le président du CRC, M. Allouache, ce cycle consacre la naissance d'un pôle de formation à Béjaïa. Le programme de formation s'étalant sur deux semaines, a pour objectif d'entreprendre des formations au profit de professionnels appelés à leur tour, à être promus formateurs. Le perfectionnement des compétences et la maîtrise des nouveaux outils pédagogiques et techniques du nouveau système figurent également parmi les objectifs assignés à cette rencontre. D'où, indique-t-on, la nécessité d'encadrer les utilisateurs des nouvelles procédures élargies pour atteindre la Fonction publique. Le programme de formation, inspiré de la loi 07-11 du 27 novembre 2007, s'inscrit en droite ligne de l'instauration du nouveau système comptable financier (SCF). Lequel programme, élaboré à l'issue d'une concertation avec le ministère des Finances, inclue six modules constituant le cycle de formation destiné à toutes les institutions concernées par la l'application du SCF. Par ailleurs, la mise en application qui, au départ était prévue pour ce 1e janvier, est repoussée jusqu'à 2010, précise M.Ould Taleb, membre de l'association des comptables agrées de Béjaia. Il convient de rappeler que l'Ordre national des comptables comprend quatre conseils régionaux, dont celui du Centre qui regroupe 11 wilayas à Savoir Béjaia, Blida, Bouira, Boumerdès, Djelfa, Medéa, M'sila, Tiaret,Tipaza , Tissemsilt et Tizi Ouzou. « Ces actions de formation continue permettront la mise en application du nouveau système comptable financier. Nous devons aller de l'avant, nous professionnels, pour répondre à une exigence mondiale, celle de dispenser dans nos cabinets des actions de formation à même de conjuguer nos efforts vers une stratégie commune permettant de se mettre à niveau avec la normalisation de l'information financière », conclut notre interlocuteur.