Thenia : La population attend le bureau de poste Endommagé suite à l'attentat kamikaze qui frappé le siège du commissariat le 28 janvier dernier, le bureau de poste du chef-lieu de la commune de Thenia n'est toujours pas fonctionnel. Les travaux qui ont été engagés pour sa réhabilitation n'ont que trop duré. Ils n'ont été entamés qu'après trois mois de l'attentat. Une situation durement supportée par les habitants de la région qui se voient contraints de se déplacer quotidiennement vers le bureau de poste des communes voisines (Tidjellabine, Souk El Had), pour un simple besoin en la matière. Interrogés, quelques citoyens apostrophés expliquent ce retard par l'indifférence des responsables vis-à-vis des difficultés que vit le citoyen de cette localité. « Il sont tous au courant et ils savent tous que nous souffrons dans ce domaine, mais ils ne peuvent plus réagir pour y mettre fin », observe-t-on en soulignant qu'ils auraient pu (les responsables concernés) installer un petit bureau en préfabriqué provisoirement pour éviter aux retraités le calvaire du déplacement. Aujourd'hui, les travaux sont très avancés mais aucune date n'est prévue pour son ouverture. Boumraou (Naciria) : Routes dégradées La totalité des quartiers du village Boumraou, sis à plus de 4 km au sud de la commune de Naciria, sont dans un état de dégradation très avancé. En effet, depuis que ce village agricole a été construit dans les années 1970 ses routes n'ont jamais été refaites. Le projet portant renouvellement de la conduite d'eau a provoqué la dégradation totale de ces routes. Ainsi, les quartiers qui mènent vers le stade sont tous en boue au point où ils sont devenus impraticables pour les piétons et les véhicules, pendant les temps de pluie. Les gravats et débris posés partout et le squat des trottoirs ont rendu ces routes tels des sentiers et ont déformé la belle image que ce village offrait auparavant. Le même constat est fait pour les quartiers de la partie haute du village, de la boue, des flaques d'eaux, des gravats sont l'image quotidienne qui s'offre aux habitants. « On est obligé de garder nos enfants chez nous, sans les laisser jouer dehors, de peur qu'ils reviennent tout maculés en boue », déclare une mère. Chaâbet El Ameur : Budget insuffisant D'un montant avoisinant 1,2 milliard de centimes, le budget du projet de construction d'une crèche dans la commune de Chaâbet El Ameur est insuffisant, selon des responsables locaux. Si le projet est accueilli avec joie, le montant réservé pour sa réalisation n'a pas satisfait les autorités locales qui estiment que l'administration de tutelle n'a pas pris en considération la spécificité des travaux annexes. Selon un responsable local, l'APC a demandé une rallonge financière auprès de la tutelle car ladite municipalité ne dispose pas d'assiette financière adéquate, estime-t-on. En fait « le projet est compromis si l'administration n'accorde pas la rallonge en question », nous dit-on. L'eau ira aussi à Bordj Bou Arréridj Une partie des eaux du barrage de Tich-Haf pourra être transférée pour alimenter les communes de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, limitrophes de Tamokra et Mahfouda les communes de la wilaya de Béjaïa que traversent l'oued Bousellam sur le cours duquel est réalisé le barrage. La réflexion est lancée, au niveau central, sur la faisabilité du transfert, selon le directeur de l'hydraulique de la wilaya, interpellé par les élus sur les besoins insatisfaits de la wilaya. Selon lui, le déficit pourra être absorbé par le barrage de Timezdit, à Bouira. Là encore, une réflexion existe sur cette option, révèle le directeur de l'hydraulique qui explique que toute la région se trouve dans le même bassin hydrographique. Que deviendront les forages ? La réception totale du barrage de Tichi-Haf et des ouvrages de transfert de ses eaux laissera à la marge plusieurs forages qui auront permi jusque-là l'AEP des 22 communes qui passeront à la nouvelle eau. L'on s'interroge d'ores et déjà sur le devenir de ces forages et de la ressource hydraulique qu'ils mobilisent. Chez les autorités, on ne s'est pas encore fixé sur le devenir de ces ouvrages. Deux options se posent : leur maintien pour l'AEP mais au profit des communes qui ne font pas partie du couloir pris en charge par le barrage de Tichi-Haf et leur affectation pour l'usage agricole. Le site de Tiklat contourné La traversée de la conduite d'alimentation par le site de Tiklat, menaçant de destruction d'un patrimoine historique, a été finalement évitée. Un déplacement sur les lieux des représentants des deux directions de l'hydraulique et de la culture a permis de dégager la décision de revoir le tracé de façon à contourner le site.