Que cela soit d'ordre administratif, géographique ou cartographique, la localité de Tixeraïne, sur les hauteurs de la capitale, semble souffrir d'une véritable aberration que seules les autorités locales peuvent qualifier et dans le même temps résoudre. Les rares travaux de voirie qui y sont entrepris peuvent en témoigner, car une limite géographique est imposée par l'autorité qui en a pris la décision. On ne sait pas s'il s'agit de celle de Bir Mourad Raïs ou de celle de Birkhadem. Et tout laisse penser qu'il y a litige, puisque entre les deux territoires, il y a une espèce de no man's land où tout s'arrête et rien n'est entrepris. Plus clairement et comme dans toutes les localités du pays, celle de Tixeraïne devenue une voie de transit et désormais connue pour ses embouteillages, comporte elle aussi des plaques, l'une indiquant l'entrée dans le territoire de Bir Mourad Raïs et inversement la sortie de Birkhadem. Très classique, sauf qu'entre les deux plaques, il y a une bande de terrain avec un siège d'entreprise et des dizaines d'habitations, où s'arrêtent les travaux de voirie. Comme la réfection des trottoirs qui s'est arrêtée plus haut ou plus bas selon les communes, et reprise plus bas ou plus haut selon la même logique, à supposer qu'il y en ait une. Et l'aberration se prolonge dans les nouveaux lotissements où le nettoyage comme le ramassage des ordures sont tout simplement à la charge des habitants alors que ceux-ci s'acquittent de toutes les taxes. Il serait donc judicieux de régler cette histoire de trottoir livré à l'abandon et d'introduire la notion de continuité. C'est le côté visible de cette aberration. N'y a-t-il que cela ?