L'absence des présidents de club à la journée consacrée à la lutte contre la violence dans les stades, organisée par le RND à l'APN, a fait désordre. Mardi dernier, peu de dirigeants de club ont jugé utile de prendre part à cette journée et surtout aux débats autour de ce problème qui inquiète toute la société algérienne. Selon une source proche des organisateurs « tous les présidents ont été invités à participer à cette rencontre ». Une poignée seulement a répondu présent. Etaient présents au palais Zighoud Youcef, les présidents du CRB, MCA, MSPB, NAHD, USM An et RCK. Cela n'a pas échappé au ministre, Hachemi Djiar, ni aux autres participants à cette manifestation. Un participant y est allé de cette remarque : « L'absence de l'écrasante majorité des présidents à ce rendez-vous extrêmement important prouve s'il en est besoin le peu d'intérêt qu'ils accordent à leur mission à la tête des clubs. Ce désintéressement est une preuve supplémentaire qu'ils ne sont mus que par leurs intérêts étroits et clubards. La violence dans les stades ne les concerne-t-elle pas ? Ils ne se manifestent que lorsqu'il s'agit de parler de subvention, rallonge, calendrier et championnite. Le ministre doit tirer toutes les leçons de cette absence à grande échelle », préconise notre interlocuteur. Le ministre de la Jeunesse et des Sports ainsi que les organisateurs de cette journée n'ont donc pas caché leur déception. A priori, la violence dans les stades n'est pas la priorité de tous les acteurs du football.