Depuis la prise en charge des étudiants à partir de Aïn Béïda grâce à un apport conséquent de bus, le problème en matière de transport des voyageurs s'est quelque peu estompé. Il faut reconnaître aussi que depuis l'obligation faite aux transporteurs privés d'effectuer leur départ à partir de la gare routière Kabèche, l'on n'assiste plus au spectacle des voyageurs patientant au niveau du carrefour jouxtant la CNAS de Aïn Béïda. Il faut signaler aussi que nombre de travailleurs, ouvriers ou fonctionnaires, employés et travaillant au chef-lieu de wilaya, ont acquis leurs propres véhicules, ce qui a réduit considérablement l'afflux des voyageurs. La wilaya d'Oum El Bouaghi compte pas moins de 500 opérateurs privés activant dans le transport des voyageurs et assurant les dessertes à partir du chef-lieu de wilaya vers Aïn Béïda, Aïn M'lila, Constantine... Toutefois, le problème qui se pose chaque soir c'est l'incommensurable flux de travailleurs qui s'apprêtent à rentrer chez eux. La gare routière d'Oum El Bouaghi ne semble plus en mesure de satisfaire la demande, sans cesse croissante. Certes, une nouvelle gare est programmée, mais en attendant son édification, les centaines de voyageurs, qui font quotidiennement la navette entre leurs lieux de résidence et le chef-lieu de wilaya et vice-versa, souffrent le martyre. Il faudra attendre aussi la mise en fonction du chemin de fer, programmée pour l'année 2009, pour voir résolu définitivement le problème du transport des voyageurs. Peut-être aussi qu'avec la création de nouvelles wilayas, de nombreux travailleurs se verront épargnés de la corvée quotidienne du transport et, surtout, des longues attentes. Ceci dit, le secteur du transport s'est sensiblement amélioré au cours de ces deux dernières années, et le sera davantage avec la multiplication des gares routières et ferroviaires mises en chantier à travers les grands centres urbains, tels Aïn Béïda, Oum El Bouaghi, Aïn Fakroun, Aïn Kercha et Aïn M'lila.