En inspectant, avant-hier, une cité urbaine périphérique dite «800 Logements», le wali de Béchar s'est mis en colère contre les services de la commune et, en particulier, contre le maire qui l'accompagnait, après avoir constaté l'obstruction d'une conduite d'égout au-dessous d'un immeuble et le manque flagrant d'hygiène d'une manière générale qui prévaut dans cette cité pourtant inaugurée en 2013. Les mêmes remontrances ont été adressées aux responsables des organismes publics, pendant l'inspection du chantier en voie de finition des immeubles AADL, pour négligence dans la non-préparation et mise en place au préalable des commodités au profit des locataires de cette cité qui sera incessamment habitée. Au centre anticancer d'une capacité d'accueil de 140 patients, dont les gros œuvres ont été confiés à l'entreprise Cosider, le wali de Béchar a refusé la pose de la menuiserie sur les portes jugées de moindre qualité par rapport, a-t-il souligné, à la qualité de la structure qui a absorbé des sommes colossales et a exigé aussi l'agrandissement des portails reliant les services. La structure médicale est quasiment achevée, mais il reste l'opération de coordination entre les services publics devant intervenir pour les raccordements d'énergie électrique, d'assainissement, d'eau potable, etc. Selon une source médicale, le centre anticancer ne sera pas réceptionné avant 6 mois, mais, en attendant, il se prépare à recevoir au fur et mesure les équipements médicaux de fonctionnement, l'affectation des spécialistes et le personnel paramédical, ainsi que la nomination d'un directeur. Enfin, le premier responsable de la wilaya a achevé sa tournée d'inspection dans les chantiers de constructions scolaires, ordonnant aux chefs de projet de demeurer sur place en permanence pour l'achèvement rapide de 5 écoles primaires et 2 CEM qui devront être réceptionnés avant la rentrée scolaire 2018-2019.