Le wali de Boumerdès, M. Brahim Merad, a effectué une longue visite à travers la daïra de Boumerdès qui a nécessité deux journées pleines de halte au niveau de projets en cours de réalistion alors que d'autres sont achevés. C'est le secteur de l'Education qui s'est sans aucun doute taillé la part du lion. A El-Kerma (Figuier), le nouveau lycée est sorti de terre en R+2. Il sera prêt pour la prochaine rentrée scolaire à condition que les constructions illicites alentours soient éliminées. Non loin, c'est un groupe scolaire de 6 classes pour la cité des 800 logements qui est en voie d'achèvement et sera livré dans les deux mois. Puis, c'est au niveau de la cité 1 200 logements presque entièrement détruite en mai 2003 par le séisme et qui fait l'objet d'une reconstruction que le wali a visité l'école Ibn Khaldoun dans son nouveau look. Néanmoins, des enfants avaient mal réagi la matinée à l'idéée que le portail d'entrée soit juste attenant à la porte de leur cage d'habitation alors qu'un grand espace permettait d'éviter cette exiguïté. La directrice de l'Education qui ne l'entendait pas de cette oreille s'est vu ordonner de reculer le portail en question. Pour en revenir au second dossier dans l'agenda de la visite du wali dans la daïra de Boumerdès, il faut signaler l'important projet du Fonds arabe de développement (Fad) pour 550 logements sociaux avec des commerces. Il y a aussi la reconstruction de 52 immeubles du quartier des 1 200 logements entièrement consacrés aux sinistrés qui ne sont pas tous parvenus à réunir leur part dans le montage financier qui leur accorde un prêt bonifié en sus d'une aide de 50 millions de centimes. Le premier responsable de l'exécutif a instruit le nouveau directeur de la Dlep, M. Miloudi, de trouver une issue rapide pour livrer le projet dans les plus brefs délais. Quant à la reconstructuion de la coopérative du 11 Décembre, qui connaît de graves difficultés de financement pour insuffisance du montage financier et surcoût, il a été convenu que le contact soit maintenu entre les coopérateurs et les responsables de la wilaya. Le lendemain, le wali et la délégation qui l'accompagnait se sont rendus dans la commune de Corso où des chantiers ont été visités.Toujours dans le volet de l'enseignement, c'est le projet de 2 000 lits au niveau de la cité universitaire qui viendra compenser le manque que celle de Zemmouri , récemment inaugurée, n'a pas réussi complètement à combler. Un groupe scolaire B1 sera aussi bientôt livré. A Berrahmoune, non loin, c'est un Cem qui est en construction. Mais c'est le secteur de l'Habitat qui connaît un boom sans précédent à Corso. En effet, des promoteurs immobiliers nombreux y réalisent 498 logements Lsp. Alors que l'Aadl s'apprête à achever 357 logements. Enfin, d'autres projets tels qu'un centre culturel, un service d'observation relevant de la Das, une salle polyvalente comme cellule de proximité de la Direction de l'action sociale, une salle de soins et un ouvrage des travaux publics pour l'évitement de la ville sont en cours.La troisième commune de la daïra de Boumerdès, Tidjelabine, bénéficie, elle, du projet d'un lycée dont les travaux préconisent une livraison pour la prochaine rentrée scolaire. Une école coranique figure également sur la liste des réalisations à court terme. Le secteur du Bâtiment a reçu la même attention de la part des responsables de la wilaya qui se sont préoccupés de l'aménagement urbain de la cité des Rosiers, de l'achèvement de la salle polyvalente, de la reconstruction de 174 logements sur les 300 destinés aux sinistrés et du chantier Lsp 248 logements. Le centre de formation et d'instruction de la garde communale a, également bénéficié d'un bloc d'hébergement en cours d'achèvement. Au cors de cette visite, M. Brahim Merad a eu comme souci prioritaire d'inspecter les projets de développement avec comme leitmotiv d'assurer une célérité dans la livraison et d'aplanir les difficultés. La plupart des problèmes ont été résolus sur place au moment de la visite en présence de tous les responsables concernés. De même, quand il s'est avéré nécessaire, le premier responsable de l'exécutif n'a pas hésité à demander des explications, voire leurs avis à des citoyens.