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Les pineraies menacées de disparition
Patrimoine forestier à Ath Abbas (Béjaïa)
Publié dans El Watan le 13 - 01 - 2009

Les vastes et verdoyantes surfaces de pineraies qui couvrent les monts et collines de la région d'Ath Abbas (Béjaïa), laquelle englobe les communes d'Ighil-Ali, Aït R'zine et Boudjellil, risquent, au rythme où vont les choses, de se rétrécir voire disparaître à long terme si des mesures qui iraient dans le sens d'endiguer sa destruction, ne sont pas prisent.
Cette forêt, d'une beauté à couper le souffle, est considérée comme le dernier rempart contre la désertification dans la région. Il est devenu loisible à n'importe qui de se rendre dans ces forêts la hache ou la scie électrique à la main afin d'abattre, entre autres, des pins, les émonder et les transporter par moyen de tractation (tracteur, mulet, etc.). Ce sont des forêts constituées presque exclusivement de pins d'Alep et de quelques « bribes » de garigues, de lentisques et autres rares espèces faunistiques, Ainsi, le crime contre la nature est commis en toute impunité, au su et vu de tout le monde. Ces forêts sont menacées en gros par des facteurs destructeurs agissant durant toutes les saisons, surtout pendant l'hiver et l'été. Il y a tout d'abord les incendies.
C'est la cause principale de la disparition, chaque années, de pans entiers de tissus forestiers qui demeurent irrécupérables malheureusement étant donné que le reboisement est presque insignifiant, en dépit des efforts consentis à ce sujet. Vient ensuite le facteur humain qui n'est pas, à son tour, négligeable. Les arbres vivants, qui emplissent de plaisir la vue par leur verdure, sont coupés par des bûcherons improvisés et découpés en bûches pour finir crépitant dans les flammes afin de faire chauffer ou de servir de « charbons ardents » pour la cuisine durant tout l'hiver. Cela c'est quand elles (les bûches) ne sont pas vendues au prix fort à des particuliers qui s'en serviront à leur tour dans les différentes tâches. Ces arbres ne finissent pas toujours carbonisés mais servent aussi en maçonnerie.
Pour les besoins de coffrage, de dallage et d'échafaudage l'on utilise les longs et effilés troncs de ces arbres (pin d'Alep). Combien de constructions, qui sont en cours de réalisation dans toute la région d'Ath Abbas, pour ne citer que cette contrée, dans lesquelles l'on emploie les troncs taillés de ces arbres ? Elles seraient des milliers. Les jeunes plants de pins n'y échappent pas non plus à la règle. Ils sont massacrés pour servir de pieds-droits. Ceux-ci sont vendus en moyenne 60 DA l'unité. En conséquence, les forêts se retrouvent plus encline à être dégarnies et forment de plus en plus des clairières et des aires vides et enlaidies par les hommes, et qui demeureraient en l'état des dizaines d'années, voire plus, pour se régénérer si l'homme n'interviendrait pas.


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