Les travaux relatifs à la construction d'une mosquée à la cité du Premier Mai (1000 logements) piétinent toujours depuis plus de 20 ans. En effet, c'est en 1987 que la première pierre a été posée avant que les travaux ne s'arrêtent en 1992 pour des raisons liées à la conjoncture de l'époque, puisque ce lieu était devenu le fief des islamistes. Abandonné et même saccagé, il avait ensuite changé de vocation, en devenant malheureusement un lieu propice où se rencontraient les délinquants pour s'adonner à leurs vices.Une partie de la mosquée abritait pour sa part plusieurs familles fuyant le terrorisme. En 2006, un comité de la mosquée en question a été crée afin d'achever les travaux et de faire du site un pôle du savoir pour en finir définitivement avec le mauvais sort qui le guettait. M. El Kacimi El Hassani Salah Eddine, président du comité sus cité relèvera à ce propos : « Nous comptons achever la salle de prière pouvant abriter jusqu'à 1000 fidèles et la construction d'une salle de conférences de 270 places, 26 douches, deux bibliothèques, deux salles d'informatique et de soins, une crèche, ainsi que six locaux commerciaux qui financeront la mosquée. » Aujourd'hui, l'avancement des travaux tourne autour de 50%, alors que les promesses émanant, notamment du ministère des Affaires religieuses, demeurent encore sans suite, toujours selon notre interlocuteur. « Nous avons même envoyé des requêtes au président de la République, lequel nous a orientés vers le ministère de tutelle, mais ce dernier se dit « déficitaire » face aux nombreuses demandes d'aide émanant de plusieurs mosquées du pays », a-t-il affirmé.