De jeunes promoteurs ayant bénéficié des dispositifs étatiques de soutien à l'emploi (Ansej, Angem, Cnac) sont revenus à la charge et ils comptent, selon eux, maintenir toujours la pression sur les pouvoirs publics jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Ils ont, d'ailleurs, battu le pavé au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, hier, pour répondre à l'appel lancé par le Collectif d'appui à la microentreprise (Came) pour une action de terrain. Les protestataires se sont rassemblés, dans un premier temps, devant l'agence BNA du centre-ville de la capitale du Djurdjura. Une délégation des manifestants a été reçue par le chef de l'agence en question qui a, selon les représentants des contestataires, promis de ne pas procéder à la saisie du matériel obtenu dans le cadre des dispositifs d'aide à la création de la microentreprise. Ensuite, la foule s'est dirigée vers le siège de wilaya en empruntant les principales artères de la ville des Genêts. Tout au long de leur itinéraire, les participants à cette action ont scandé des slogans en faveur de leurs revendications qui consistent, pour rappel, en «l'amnistie générale qui va toucher, entre autres, les dettes bancaires, fiscales et parafiscales, au profit de tous les promoteurs. Nous exigeons aussi un environnement de travail favorable, l'accès aux marchés publics, la régulation de la sous-traitance, un régime fiscal et parafiscal propre à la microentreprise, ainsi que l'accès au foncier», a-t-on martelé lors des prises de parole avant qu'une délégation ne soit reçue par le président de la commission des marchés publics de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), Hamid Hamoudi.