Un pylône transportant une ligne électrique est implanté au milieu de la route desservant les quartiers Taklait, Ihadaddene et Tizi. Cela se passe au grand quartier Ihaddadene Oufella, dans la ville de Béjaïa, qui pâtit du manque de beaucoup d'infrastructures et autres commodités de la vie. Compte tenu des risques d'électrocution qui planent sur eux, les riverains ont fait appel, en vain, aux services concernés pour le déplacement de ce pylône. « En plus des risques d'électrocution, ce poteau rend la circulation automobile difficile et cause parfois des incidents » déplore un jeune qui s'interroge sur le retard pris pour son déplacement. « Sonelgaz permet-elle ce retard pour le payement des factures de consommation ménagères de ses abonnés ? » nous dit-il. Nos tentatives de joindre les responsables locaux de la Sonelgaz n'ont pas abouti malgré notre insistance. Les services de l'APC de Béjaïa ont, témoigne-t-on, procédé récemment au revêtement de ladite chaussée sans pour autant remédier au « danger ». Un cas similaire se pose aussi à Tizi où, précisent des habitants, un pylône se dresse au milieu de la route. Dans un autre registre, les habitants des différents quartiers d'Ihaddadene, au même titre que ceux de Tala Merkha, ne cachent pas leurs déboires de ne pas être alimentés en gaz de ville. Si l'alimentation en eau potable est satisfaisante, il n'en est pas de même pour le gaz de ville à Ihaddadene où les habitants s'impatientent en attendant le raccordement au réseau de distribution. « Pourtant Ihaddadene relève du chef-lieu de la wilaya. Ici, les habitants manquent de tout, même de la téléphonie fixe et, par conséquent, nous ne pouvons pas prétendre à une ligne ADSL » s'indigne Zoubir, étudiant de son état.