Le président du Mouvement pour la société et la paix (MSP), Abderrezak Makri, poursuit ses rencontres pour expliquer son «projet politique» pour une «sortie de crise consensuelle». M. Makri et sa délégation ont été reçus hier au siège national du plus vieux parti de l'opposition. Selon un communiqué du FFS, la rencontre a tourné autour de la démarche politique des deux partis pour arriver à redresser le pays et à le remettre sur les rails. Le FFS dit, dans ce communiqué, avoir exposé et réaffirmé son «projet de reconstruction du consensus national, seule alternative afin d'éviter au pays une crise majeure pouvant porter atteinte à son unité et à sa sécurité». «L'initiative du FFS s'inspire de la Guerre de Libération nationale qui a triomphé du colonialisme grâce à un consensus national et populaire contre l'adversité, construit par les dirigeants du Mouvement national», a affirmé le parti du défunt Hocine Aït Ahmed, qui rappelle dans ce sillage «la Déclaration du 1er Novembre 1954 comme la Plateforme de la Soummam, fruit de ce consensus, ont conduit le peuple algérien à la victoire». Le FFS dit avoir réaffirmé à la délégation du MSP que «le processus, qui a été entamé en 2014 et qui s'est confronté à l'absence de volonté politique du pouvoir, se poursuivra en donnant la priorité à la mobilisation citoyenne pour réaliser un consensus populaire, jusqu'à la concrétisation des objectifs fixés sur le plan politique, économique, social, culturel et environnemental, dans la perspective d'un changement du système et l'avènement de la deuxième République». Autrement dit, le plus vieux parti de l'opposition est déterminé à continuer à essayer de faire aboutir, avec le dialogue et la concertation, son projet politique.