Hier, vers 14h45, B. Marwa, une écolière en 2e année moyenne au CEM FLN de Annaba, a rendu l'âme après avoir été « punie » par son professeur de langue arabe. Agée de 12 ans, son corps sans vie a été découvert par les éléments de la Protection civile allongé à même le sol devant le perron de sa classe au deuxième étage de l'école. Selon les premières informations, Marwa a été frappée sur la main par son professeur pour une peccadille. Vulnérable, son corps n'aurait pas résisté à la tape et des sanglots se seraient enchaînés jusqu'à l'engourdissement. Agonisante, elle rendit l'âme quelques instants après, mettant toute l'école en émoi. L'intervention de la Protection civile n'a pas été salutaire pour Marwa qui, après constatations de son décès, a transféré son corps à la morgue de l'hôpital Ibn Rochd. Ce drame intervient à peine, rappelons-le, un mois après que la petite écolière Sraya Romaïssa, 6 ans, ait été écrasée par un réservoir de 1000 l dans l'école primaire Bahloul Amar, située dans la localité de El Guantra de Hdjar Eddis, commune de Sidi Amar (Annaba). A vrai dire, dans notre système éducatif, il n'existe aucune évaluation de mérite, encore moins morale, du personnel aussi bien administratif que professoral. On ne se limite qu'au système d'inspection. Des défaillances que seuls les élèves en subissent les conséquences dont Marwa et Romaïssa.