Le ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid, a annoncé hier, lors de sa visite d'inspection dans la wilaya de Bouira : « Il y a des postes budgétaires pour l'enseignement de la langue amazighe », ajoutant que « les lois sont claires pour enseigner cette langue » à ceux qui sont détenteurs d'une licence en tamazight qui peuvent et ont le droit d'enseigner. « Je ne suis pas là pour casser cette langue. » Sur un autre volet, le ministre a procédé à la réception de quelques établissements à travers les communes de Aïn Bessam (25 km à l'ouest de Bouira) et d'un CEM dans la localité de Taghzout. Par ailleurs, le ministre a procédé au lancement de plusieurs chantiers qui étaient à l'arrêt, dont certains bloqués depuis 2006. Sur ce point, M. Benbouzid était visiblement déçu en raison de l'augmentation des AP des projets. A l'image d'un lycée, dans la commune de Dechmia, inscrit en 2006 pour un montant de 14 milliards et qui, après réévaluation, a atteint 21 milliards de centimes. Il est utile de souligner que la wilaya de Bouira enregistre, pour le programme en cours, la réalisation de 17 groupes scolaires, 163 salles de classe et 84 cantines. Pour le deuxième palier, il est prévu la réalisation de 19 CEM et de 14 cantines ainsi que de 10 lycées avec toutes les commodités nécessaires.