– Marché couvert de Bouzrina (Casbah) : Ordures abandonnées Au marché couvert de Bouzrina, dans la commune de La Casbah, des amas d'ordures importunent les clients et les habitants du voisinage. Ce week-end, les agents de Netcom ne semblent pas être passés effectuer le ramassage. En conséquence, des odeurs putrides de légumes et autres produits périssables rendaient l'air difficilement respirable. La faute est certes due à la défaillance dans la collecte, mais aussi au laisser-aller des commerçants, censés mettre leurs déchets dans des sacs fermés, au lieu de les jeter pêle-mêle sur la voie publique. Le marché couvert de Bouzrina est très fréquenté par les habitants en raison des tarifs relativement acceptables appliqués. Mais cet endroit demeure un point noir. Des habitants ont émis le souhait de voir les lieux devenir un peu plus propres avec l'inauguration prochaine de la bouche de métro. – Pénurie de pain après l'Aïd : Les Boulangeries toujours fermées Les habitants de la capitale trouvent encore toutes les peines du monde à s'approvisionner en pain depuis la fin de l'Aïd. Les boulangeries qui ont fermé durant les deux jours de fête ont préféré boucler la semaine, créant de surcroît une réelle pénurie. A El Harrach, la majorité des boulangeries qui se trouvent sur le flan de montagne n'ont, au troisième jour, pas rouvert. Que ce soit à la cité PLM, d'Urgence, à la cité la Faïence, ou encore à Diar El Afia. Les quelques boulangeries qui sont restées ouvertes dans les rues d'Alger ou au centre-ville d'El Harrach ont été prises d'assaut par les clients. A proximité du marché couvert, les vendeurs informels ont profité de l'occasion pour écouler le pain ordinaire à 25 dinars la baguette. «Les commerçants anarchiques qui proposent du pain de mauvaise qualité et dont la provenance est méconnue sont les premiers à bénéficier de cette situation», confie un citoyen.